Sargeant évoluera dans un contexte idéal chez Williams F1
Albon n’avait pas la même chance chez Red Bull
Alex Albon débutait sa carrière en Formule 1 au sein du giron Red Bull, où la pression est particulièrement élevée. Il s’épanouit désormais chez Williams F1 et pense que son nouveau coéquipier, Logan Sargeant, évoluera dans un contexte plus idéal pour son arrivée dans la discipline.
"Il a l’air d’être un gars sympa même si je ne le connais pas très bien," a déclaré le Thaïlandais. "Je suis sûr qu’il pourra me recommander de bons restaurants à Miami, c’est le seul type d’expérience qu’il apporte !"
"Je pense que c’est le bon timing pour l’arrivée de Logan. Mon année en tant que débutant n’était pas très confortable, mais il y aura moins de pression dans la situation qui est la sienne. C’est une bonne chose pour lui."
Pour sa part, Sargeant est heureux de débuter aux côtés d’un pilote qui a déjà fait ses preuves en F1 et qui possède le bon état d’esprit.
"Je ne dirais pas qu’Alex m’a donné des conseils ou des astuces, je suis sûr qu’il les garde pour lui !" a dit l’Américain. "Mais de manière générale, il a l’esprit d’équipe et veut ce qu’il y a de meilleur pour l’écurie."
"Il comprend que nous devons travailler ensemble afin d’aider l’équipe à progresser autant que possible. Il est très ouvert, honnête et c’est tout ce que vous pouvez demander chez un coéquipier, en particulier en tant que débutant."
Franchir les obstacles rapidement pour devenir meilleur
Cela dit, pas question non plus pour le pilote âgé de 22 ans de trop s’appuyer sur Albon, au risque de ne pas apprendre de lui-même.
"En fin de compte, vous devez vous faire confiance et croire en votre instinct. Si nous avons l’impression d’aller dans des directions différentes en termes de réglages de la voiture, c’est peut-être comme ça que ça doit se passer, mais j’espère que tout sera pareil et que nous pourrons aller dans la même direction de manière générale."
"Je n’ai pas l’intention de trop m’appuyer sur lui. Je dois expérimenter les moments les plus difficiles si je veux devenir meilleur. Je veux que la transition se fasse le plus rapidement possible. Je sais qu’il y aura des obstacles sur le chemin, mais j’espère pouvoir les passer rapidement."
Il n’y aura que trois jours d’essais hivernaux avant le premier Grand Prix de la saison à Bahreïn. Sargeant a donc fait comme il a pu pour se maintenir en forme durant l’hiver au niveau du pilotage.
"J’ai fait un peu de karting et j’avais un peu mal aux côtes le lendemain. Mais c’était surtout amusant, j’avais oublié à quel point c’était difficile pour être honnête !"
"Evidemment, je veux piloter une voiture et idéalement une Formule 1 pour me préparer, mais je dois faire le maximum dans les limites du possible. Il y a peu de temps pour se préparer mais il n’y a rien que je puisse faire à propos de ça."
Avoir rejoint l’Europe très jeune a payé
Premier pilote américain à évoluer en F1 depuis 2015, Sargeant a dû quitter tôt les Etats-Unis pour percer en Europe. Il revient sur ce périple qui porte aujourd’hui ses fruits.
"J’ai déménagé en Europe à l’âge de 12 ans pour débuter sur la scène européenne de karting. J’étais venu avec ma famille initialement. Elle a vécu avec moi durant les deux premières années, puis j’ai passé un an à l’école, ce qui était une expérience assez cool. Après ça, j’ai déménagé à Londres et j’y suis resté depuis."
"Je me suis débrouillé seul ces dernières années, ma famille vient me voir de temps en temps pour voir comment je vais. C’était difficile par moments, je me sentais seul parfois, mais ça valait le coup en fin de compte."
"C’était tôt pour venir en Europe, mais nous cherchions le meilleur endroit pour disputer les compétitions et c’est toujours là qu’il fallait être. Vous entendez cela en permanence. Je voulais courir contre les meilleurs et nous voyons où cela m’a mené."
"Nous n’étions pas uniquement focalisés sur la Formule 1, il y a tant de bons championnats dans lesquels vous pouvez devenir pilote professionnel, mais nous visions les sommets."
Désormais, le Floridien veut profiter de son arrivée F1 pour devenir un pilote reconnu aux Etats-Unis, où la discipline est devenue si populaire ces dernières années.
"Je pense qu’il y a clairement la possibilité de faire grandir ma notoriété aux Etats-Unis, ça va être quelque chose de très important à l’avenir. Le fait d’avoir trois Grands Prix là-bas va aider. Je ne suis peut-être pas encore aussi populaire que certains pilotes américains qui courent au pays, mais je vais faire en sorte que ça change."
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