Sargeant admet ne pas connaitre son niveau de popularité aux États-Unis
Un Américain finalement peu connu de ses compatriotes pour le moment
Bien qu’il soit le premier Américain en F1 depuis 2015, Logan Sargeant estime qu’il ne bénéficie pas vraiment du soutien de son public.
Comme c’est souvent le cas en Formule 1, si l’on veut atteindre le sommet, il faut vivre en Europe. Oscar Piastri, Sergio Perez et Daniel Ricciardo sont des exemples de pilotes qui ont dû parcourir le monde pour poursuivre leur carrière, Sargeant en est un autre.
L’Américain a quitté les États-Unis très jeune pour poursuivre sa carrière en karting et même maintenant, alors que la F1 visite son pays à trois reprises, il n’est pas sûr d’avoir encore conquis ses compatriotes.
"La popularité de la Formule 1 augmente rapidement en Amérique. Nous avons trois courses là-bas cette année, ce que je trouve très cool. Celle de Miami était spéciale, surtout pour moi en tant qu’Américain."
"Je suis curieux de voir à quoi cela ressemblera à Austin et à Las Vegas, j’en attends beaucoup. La parade des pilotes à Miami était très spéciale pour moi, de pouvoir me présenter pour la première fois aux fans américains."
"Je suis de plus en plus connu en Amérique, oui. Mais il m’est difficile de dire à quel point je suis connu. Après tout, je n’y suis pas souvent, je suis tout le temps à Londres."
Sargeant est le seul pilote sur la grille sans contrat pour l’année prochaine et fait face à une pression croissante sur son baquet après une série de mauvaises performances et d’accidents. Sargeant a bien noté que "la pression est différente en F1".
"Jusqu’à présent, la Formule 1 a répondu à toutes mes attentes. Les monoplaces sont bien sûr très spéciales. Il y a toujours de la pression, quelle que soit la classe dans laquelle on se retrouve. Mais la pression est différente en F1."
"Vous devez vous améliorer rapidement et continuellement, comprendre comment le faire, apprendre à vous relever rapidement et vous assurer de devenir une valeur sûre, capable de marquer un ou des points quand l’opportunité est là. Parce que c’est le but ultime."
"Pour être honnête, les obligations médiatiques et marketing étaient un peu écrasantes au début. Mais cela s’améliore également."
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