Sans main tendue de la part de la FIA, Verstappen va continuer son boycott
Toujours pas de longues réponses à attendre de sa part en conférence officielle
Max Verstappen a déclaré qu’il continuerait à donner des réponses minimales lors des conférences de presse officielles de la Formule 1 lors du Grand Prix des États-Unis de ce week-end.
Le pilote Red Bull a instauré sa politique lors de la dernière course à Singapour après avoir été puni par l’instance dirigeante de la FIA pour avoir juré lors d’une conférence de presse.
Verstappen a déclaré lors de la journée des médias à Austin, au Texas : "Je n’ai rien entendu de neuf (de la part de la FIA), donc pour moi, cela ne changera pas non plus. Je préfère bien sûr parler moins, donc ça me va de toute façon."
A Singapour, Verstappen a limité autant que possible ses réponses lors des conférences de presse officielles, c’est-à-dire celle du jeudi, s’il y est invité et celles du samedi et dimanche, s’il finit dans le top 3 des qualifications ou de la course. En dehors de ces conférences, le Néerlandais a répondu normalement aux journalistes, comme c’était le cas hier encore dans le paddock.
"Je parlerai lors des conférences, mais de manière limitée. Pour des réponses plus longues, ces points média en dehors fonctionnent bien."
Le Néerlandais a qualifié le différend de "stupide" mais il ne digère pas sa sanction.
Et lorsqu’on lui a demandé s’il parlerait du problème au président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, Verstappen a déclaré : "Je suis toujours ouvert à la discussion. Mais de mon côté, ce n’est pas moi qui dois tendre la main. Je vis simplement ma vie. Je continue, rien ne change."
"Ce scénario particulier, oui, c’est très inutile. Bien sûr, je sais qu’on ne peut généralement pas jurer, mais c’est plutôt le cas lorsque l’on insulte quelqu’un."
"Ensuite, on entend des commentaires du genre : « Ouais, mais tu ne veux pas que les enfants voient ça. » Mais quand j’avais cinq ans, je n’ai jamais regardé une conférence de presse de toute ma vie. Et à l’école, on entend des choses bien pires que ça. Parce que vous grandissez avec des enfants et que vous êtes un peu rebelle, donc vous dites toujours des choses méchantes. C’est comme ça que la vie est faite."
"Ils veulent que vous donniez l’exemple. Oui, bien sûr. Mais je ne pense pas qu’ils devraient en faire tout un plat quand il s’agit d’un gros mot aussi commun (le mot Fuck, ndlr)."
Russell s’attend à des discussions avec la FIA et promet une déclaration commune des pilotes
George Russell, qui est directeur de la Grand Prix Drivers’ Association, a déclaré que les pilotes de F1 allaient probablement faire une déclaration collective sur le sujet la semaine prochaine.
"Les pilotes ont beaucoup parlé des jurons. Cela semble un peu idiot d’en arriver là. Nous n’avons pas encore parlé à la FIA mais nous espérons le faire lors de la prochaine course au Mexique. Mais collectivement, nous sommes tous sur la même longueur d’onde."
"La semaine prochaine, nous vous proposerons probablement officiellement quelque chose à lire de la part des pilotes de manière unie."
"Nous ne voulons pas vous priver des émotions que les pilotes manifestent dans le feu de l’action pendant une course. C’est peut-être au diffuseur de choisir s’il veut diffuser cela."
"Pour les pilotes, c’est très difficile quand vous avez un micro, vous parlez avec votre équipe, vous êtes au milieu d’une bataille."
"Mais si nous vivons dans un tel environnement, nous avons peut-être le devoir de peser le pour et le contre de nos propos. La semaine prochaine, nous aurons une lettre ou quelque chose à partager avec tout le monde."
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