Sainz se dit ’ouvert d’esprit’ pour ce GP de Las Vegas
Une piste qui pourrait jouer sur les forces de la Ferrari SF-23
Comme Charles Leclerc, son équipier chez Ferrari, Carlos Sainz estime que la Scuderia a une carte à jouer à Las Vegas, avec un tracé très rapide qui devrait convenir à la SF-23.
Pour l’Espagnol, qui a remporté hier la Netflix Cup (un tournoi de golf associant des stars aux pilotes de F1 qui pratiquent ce sport), le week-end a en tout cas bien démarré.
"Oui c’est tout un buzz et je le vis bien ! Je suis très heureux d’avoir remporté le tournoi, un peu moins d’avoir cassé le trophée !"
"J’étais préparé mentalement, lundi en prenant mon vol pour Vegas je me suis dit que ce serait une longue semaine. On a beaucoup d’événements, beaucoup d’engagements, beaucoup de choses auxquelles on doit assister avec le sourire et une bonne énergie."
"Mais honnêtement, je suis vraiment impatient de monter dans la voiture, de rouler sur la piste, de comprendre la voiture. J’aime le show, j’aime l’événement qui a été mis en place ici, mais ce qui me fait vibrer, c’est le pilotage."
Quelles sont ses attentes sur le circuit ?
"De longues lignes droites, des virages serrés, cela me rappelle un peu Monza ou Singapour, donc je crois qu’on peut avoir de meilleurs espoirs. Mais évidemment, c’est un autre événement, un autre circuit, un asphalte et des virages que nous ne connaissons pas, donc c’est impossible de prédire qui sera le plus rapide."
"Je suis ouvert d’esprit à ce qui se présente. J’ai l’intention d’être constant car c’est un circuit urbain qui évoluera énormément, je vais prendre les choses pas à pas. Je ne m’attendais pas à une telle piste pour être honnête, c’est mieux en vrai apparemment, notamment pour le goudron, mais on va voir ce qui se passe."
"Apparemment" car il n’a pas pris le temps de marcher autour du circuit à pied...
"Oui, honnêtement, je n’ai pas fait le tour de piste, car les timings sont juste bizarres ce week-end. Et je ne sais pas quand la piste sera à nouveau ouverte pour le faire. Cela m’a un peu manqué. Mais j’ai fait beaucoup de tours sur le simulateur. Et j’ai aussi hâte de voir un peu la voiture de sécurité circuler plus tard dans la soirée pour voir combien de poussière il y a sur la piste. Et les bosses. Parfois, lorsque vous voyez la voiture de sécurité en action, vous pouvez réellement avoir une idée de l’adhérence."
Sur la base de ses préparatifs, y a-t-il des parties particulières de la piste ou des virages particuliers qui, selon lui, pourraient être particulièrement importants pour gagner du temps ou peut-être même risquer d’en perdre ?
"Je pense aux virages 1-2-3, c’est une bonne combinaison technique, ce sont de longs virages. Et il y a deux virages qui se démarquent un peu du reste de la piste, qui ressemblent davantage à des angles de 90°, ou à des virages aux cordes plus courtes, les virages 6 et 7. Dans le simulateur, il était en fait assez difficile de bien freiner. Et à part ça, évidemment, tout sera question de longues lignes droites, de gros freinages, d’être en confiance, de se rapprocher des murs à la sortie des virages. Il faudra gagner en confiance avec une voiture à faible appui sur de si longues lignes droites. Avec un freinage à très haute vitesse, la confiance sera la clé."
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