Sainz revient sur un week-end difficile au Canada

Une pénalité et un arrêt anticipé

Par Emmanuel Touzot

15 juin 2019 - 15:43
Sainz revient sur un week-end difficile

Carlos Sainz est revenu une dernière fois sur sa course canadienne, où il a finalement manqué les points de peu après une belle qualification et malgré un bon rythme. Il revient sur une première partie de week-end qui s’était bien déroulée.

"Le Canada a été difficile" admet l’Espagnol. "J’ai très bien commencé le week-end et j’ai eu un bon rythme en essais libres, mais je savais que ce serait plus serré en qualifications et que les Renault seraient une menace. Nous avons réussi à amener les deux voitures en Q3, ce qui était l’un des objectifs du week-end."

"En Q3, cependant, je suis devenu un peu trop ambitieux. J’avais vraiment envie de me mettre au niveau des Renault et de tirer un 1’11"3 de la voiture. Mais j’ai été trop dur dans le virage 8, j’ai fermé une roue et c’est tout."

Il a toutefois reçu une pénalité pour avoir gêné Alex Albon, ce qui l’a repoussé en dehors du top 10 sur la grille.

"Je me suis qualifié neuvième, ce qui aurait dû être septième ou huitième. Lorsque vous essayez de repousser les limites de la piste, ces choses peuvent arriver ! Malheureusement, la neuvième place est devenue une 11e place sur la grille à cause d’une pénalité que j’ai reçue pour avoir gêné Albon."

Sainz oublie que c’est bien la cause d’une action qui est pénalisée, et non sa conséquence : "J’ai été déçu par la pénalité. En fait, j’ai gêné Albon dans son premier relais en Q1 à cause d’un problème de communication à la radio, mais cela n’a pas vraiment affecté sa qualification car il a réussi à passer en Q2 après son deuxième relais de Q1."

"Nous faisons tous deux relais en Q1. Ce qui se passe dans le premier n’affecte pas les choses parce qu’il y a toujours une demi-seconde d’évolution de la piste et d’amélioration du pilote, donc je ne pensais pas que j’allais avoir une pénalité pour ça."

Il pense toutefois que la conséquence sur un autre pilote devrait être incluse dans les décisions des commissaires : "J’avais eu un scénario très similaire en Autriche l’année dernière avec Sebastian Vettel."

"A mon avis, si vous êtes gêné dans un tour, mais que cela n’affecte pas votre qualification parce que vous progressez encore, comme cela m’est arrivé en Autriche, il n’y a aucune raison de donner une pénalité à l’autre pilote."

"C’est une question de respect. C’est aussi la bonne chose à faire. J’ai dit en Autriche que Sebastian ne devrait pas être pénalisé même s’il m’empêchait de faire un tour rapide, car ma qualification n’a pas été affectée. C’est comme ça que je pense que ça devrait être."

Il revient en suite sur une course qui a été ruinée dès le début par un débris logé dans une écope de freins : "Pour en revenir à ma course, j’ai dû faire un très long relais après qu’un débris se soit coincé dans une écope de freins et ait forcé un arrêt anticipé."

"On a failli y arriver, il ne nous manquait que quelques tours. Quand je suis passé aux stands, je suis sorti dernier, mais j’ai dépassé beaucoup de voitures et je suis revenu dans les points. Nous avions le rythme, mais nous ne pouvions pas vraiment le montrer à cause de la gestion des pneus d’autant plus difficile."

"C’était un relais difficile, une longue course et malheureusement, nous avons perdu du temps vers la fin et nous avons finalement perdu du temps et terminé en 11e position. Je n’avais plus de pneus pour défendre ma position !"

Le rythme a toutefois été encourageant pour sa McLaren, et il est persuadé que les points étaient jouables sans cette gestion extrême des pneus : "Sans cet arrêt aux stands, je pense que de bons points étaient tout à fait possibles. Nous sommes en confiance et nous allons maintenant nous concentrer sur le Grand Prix de France."

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