Sainz répond aux critiques : Ferrari n’est ’pas un désastre’
L’équipe est injustement critiquée selon lui
Carlos Sainz a terminé cinquième du Grand Prix de France après s’être élancé 19e. Sa course a été ponctuée par un arrêt raté, une pénalité pour un ’unsafe release’ dans les stands et une décision de s’arrêter qu’il a lui-même remise en cause, tout comme la pénalité que lui annonçait son ingénieur.
En effet, ce dernier lui a déclaré qu’il avait reçu un stop and go de 5 secondes pour l’unsafe release, alors que c’était juste une pénalité de 5 secondes, ce qu’a corrigé Sainz. Malgré une voiture redoutable en performance, Ferrari a encore semblé fébrile, mais le pilote espagnol relativise les problèmes.
"Je pense que l’équipe a fait un très bon travail" a déclaré Sainz. "Je continue de croire, chez Ferrari, que nous sommes beaucoup critiqués pour des choses que d’autres équipes pourraient aussi traverser dans leurs fenêtres d’arrêts aux stands."
"Chaque fois qu’il y a un moment délicat dans la stratégie, nous discutons des choses, mais nous ne sommes pas un désastre comme les gens semblent le dire. Nous aimons discuter et nous sommes ouverts."
Il n’en veut pas à son ingénieur de lui avoir dit de rentrer aux stands alors qu’il se battait en piste : "Oui, j’étais au milieu d’un dépassement, mais l’équipe pensait que c’était le bon tour pour s’arrêter et revenir dans le peloton."
Le podium était jouable "avec une course parfaite
Sainz s’est exécuté lorsque son ingénieur lui a demandé de rentrer, mais il est intervenu à la radio pour dire qu’il aurait aimé tenter d’aller au bout. Selon lui, alors qu’il venait de s’installer en troisième place, il lui était possible de conserver ce podium.
"Je pensais, à ce moment-là, qu’il valait peut-être mieux prendre le risque de voir ce qui se passait avec les pneus, même s’il s’agissait de pneus mediums à la limite de leur durée de vie. Je venais juste de passer troisième, et je me suis dit ’si je fais durer ces pneus, peut-être que je peux finir sur le podium’, mais nous ne le saurons jamais."
"L’équipe a beaucoup plus de données sur l’ordinateur, ils ont beaucoup plus de chiffres à examiner, et s’ils ont pris cette décision, je suis convaincu à 100 % qu’ils l’ont fait avec les meilleures intentions. Nous devons continuer à progresser et nous devons tout analyser et voir comment nous pouvons être meilleurs."
L’Espagnol reconnait une frustration face aux cafouillages qui l’ont surement privé d’un podium : "Une place sur le podium, je pense qu’avec une course parfaite, on aurait pu y arriver. La victoire ? Je pense que Max était assez rapide et parfait devant, donc en partant dernier, ce n’est pas comme si nous pouvions battre Max."
"Je pense que sans la pénalité, nous serions partis en pole ou en première ligne. De là, une victoire aurait été possible, mais nous sommes partis 19e, et vu comment tout s’est déroulé, finir cinquième avec le point du meilleur tour est bien. Mais je crois qu’avec une course parfaite, nous aurions pu être plus haut."
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