Sainz ne veut pas que Ferrari ’sacrifie’ les points forts de la SF-23 en 2024

Carlos Sainz est revenu sur les points forts et points faibles de la Ferrari SF-23, la monoplace de la saison 2023 qui a tiré sa révérence après les essais d’Abu Dhabi. L’Espagnol explique qu’il y a quatre points forts qu’il voudrait conserver sur la prochaine voiture de la Scuderia.

"Je prendrais certainement la vitesse en ligne droite, la performance au freinage et la performance dans les virages à 90 degrés et courts" a déclaré Sainz. "De plus, je pense que la tenue de route en virage est un point très fort. La voiture a donc des points très, très forts."

"Qu’est-ce que nous faisons à ces pneus qui ne nous permet pas d’être compétitifs dans les courses au niveau de Red Bull et McLaren au Brésil, par exemple, à Austin, sur des circuits où vous pouvez clairement voir que nous n’avons tout simplement pas le rythme de course ?"

"Nous devons faire une voiture polyvalente"

L’objectif pour Ferrari est désormais d’améliorer ce qui n’allait pas sur la monoplace, notamment la gestion du rythme de course. La dégradation des pneus était un problème en début de saison 2023 et avait été corrigé, mais la Ferrari était encore en retrait de la Red Bull le dimanche.

"Il doit s’agir d’un objectif réaliste. Y parviendrons-nous ? Seul le temps nous le dira. Je veux que l’équipe pense que c’est possible parce que je le crois. De plus, nous avons prouvé que si McLaren a été capable de franchir ces étapes au cours de la saison, je suis parfaitement convaincu que Ferrari peut le faire pendant la pause hivernale."

"J’ai confiance en cette équipe. J’ai confiance dans la capacité que nous avons chez nous à renverser la situation. Il y a encore des circuits où nous sommes en pole avec 0"3 d’avance sur la Red Bull. C’est juste que c’est une caractéristique très spécifique de la voiture qui est vraiment bonne. Nous devons juste en faire une voiture polyvalente."

Sainz a pu rouler dans le simulateur avec la monoplace 2024, mais il ne veut pas tirer de conclusion hâtive sur le comportement de celle-ci tant qu’elle n’aura pas pris la piste : "Nous devrons attendre les essais pour savoir ce qu’il en est. La voiture dans le simulateur se comporte différemment, c’est certain."

"Mais je pense que tant que nous n’aurons pas mis la voiture avec 100 kilos de carburant et des pneus usagés, il sera impossible de voir comment la voiture traite réellement les pneus, comment elle traite le rythme et comment notre rythme de course va être affecté. Et nous ne le saurons qu’à Bahreïn, lorsque nous la mettrons en piste."