Sainz : Mon père ne m’a jamais forcé à faire du sport auto
Il explique pourquoi la Formule 1 lui a semblé plus naturelle à ses yeux
Carlos Sainz soutient qu’il n’a eu aucune pression familiale pour s’engager lui aussi dans le sport automobile.
Le fils de Carlos Sainz Senior, double champion du monde des rallyes, a donc choisi sa propre voie, sans que son père ne l’encourage plus que cela à devenir pilote.
"Dans mon cas, je pense que c’est à 90% mon choix. Et, bien entendu, on ne peut pas ôter les 10% qui peuvent relever de l’influence familiale. Je suis assez certain que si je n’étais pas né avec les chromosomes et le talent de mon père et de ma famille, entouré de voitures de courses, cela aurait été statistiquement plus difficile de tomber amoureux de ce sport," explique l’Espagnol.
"Mon père ne m’a jamais, jamais forcé à faire du sport automobile - il était en fait plus heureux que je joue au football à l’école, au tennis et au paddle et à tous les autres sports et il n’a jamais fait de commentaires sur les courses professionnelles. C’est moi qui l’ai poussé à m’aider à poursuivre cette carrière."
"C’est beaucoup de choix personnels, et j’encourage les parents des générations futures à s’assurer de ne pas forcer leurs enfants à faire quelque chose. Je pense que ce doit être l’enfant qui a la force, puis la volonté de poursuivre sa propre volonté et sa propre carrière."
Sainz s’est toutefois rapidement tourné vers le circuit, contrairement à son père qui a toujours gravité dans le monde du rallye puis du rallye-raid.
"Même si j’étais très proche de mon père, je n’avais pas une affinité particulière avec ce monde, d’autant plus qu’on ne pouvait pas beaucoup le suivre à la télé. Et mon père s’en allait toujours 2 à 3 semaines de suite."
"La Formule 1 par contre, depuis l’âge de 9 ou 10 ans, je pouvais la suivre à la télé, il y avait aussi des jeux vidéo. J’ai passé bien plus temps à suivre la F1. Le karting aussi était bien plus proche de la F1 que du rallye : une seule place, un circuit et des courses contre les autres et pas contre un chrono. Donc je pense que c’est ce qui m’a naturellement conduit vers la F1."
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