Sainz : ’Le plus grand écart’ entre Ferrari et Red Bull cette saison
Le Grand Prix de Belgique était rude pour la Scuderia
Carlos Sainz n’a pas franchement profité de sa troisième place à l’arrivée du Grand Prix de Belgique. Dominé par Ferrari tout au long du week-end, l’Espagnol s’inquiète de voir un retard si important face à Red Bull alors qu’il ne pense pas qu’il aurait pu faire mieux.
"Je pense que nous n’avons tout donné. Nous n’étions tout simplement pas assez forts par rapport à eux" regrette Sainz. "Ils étaient sur une autre planète ce week-end. Ils étaient forts en qualification, forts en course, meilleurs dans la gestion des pneus, plus forts sur les lignes droites, plus forts dans les virages, en tout cas certains d’entre eux."
"Et nous n’étions tout simplement pas assez rapides, malheureusement, ce week-end. Après le bon départ et la bonne relance, je pensais que j’avais une bonne opportunité. Mais très vite, je me suis rendu compte que j’étais en surchauffe avec les pneus. Je glissais beaucoup."
Il ne pensait pas que l’écart serait si important : "Oui, un peu. Nous mentirions si nous ne disions pas cela. Nous sommes surpris parce que l’écart était beaucoup plus grand, le plus grand que nous ayons vu de toute la saison entre les deux équipes. Et c’est certainement quelque chose que nous n’avions pas prévu."
"Ce qui signifie que nous devons revenir en arrière et analyser pourquoi, sur ce genre de piste, nous sommes si faibles. Et, oui, nous avons encore besoin d’analyser, de tirer quelques conclusions et d’essayer de trouver un meilleur package à faible appui pour Monza au cas où nous ne serions pas aussi forts là aussi."
La météo n’a pas arrangé les choses
Avec une météo plus chaude que lors des deux journées précédentes, Sainz espérait que l’écart soit plus réduit qu’en qualifications. Ce fut finalement l’inverse, Red Bull dominant plus que prévu.
"J’avais l’espoir que les six à huit dixièmes que nous avions vus en qualification se réduisent en course avec une piste plus chaude. C’était peut-être plus optimiste et plein d’espoir sur mes perspectives pour la course. Mais malheureusement, l’écart s’est creusé encore plus, et on glissait encore plus."
"Nous avions encore moins d’adhérence et nous avons reculé plus rapidement que prévu, non ? Mais oui, comme je l’ai dit, nous devons prendre la P3 parce que ce week-end, il n’y avait plus grand chose à faire, et nous avons sauvé un résultat décent."
La fin de course a même failli lui coûter le podium, George Russell ayant réussi à lui reprendre six secondes avec sa Mercedes F1 : "Il remontait de manière nette, surtout à un moment où il s’est arrêté avec des pneus plus frais de trois ou quatre tours, ce qui ici représente un grand écart."
"Sur le rythme, je pensais que ça allait être très serré à la fin, mais j’ai fait un bon travail au début du relais en durs pour gérer les pneus, et avoir un peu de performance restante dans les gommes pour les cinq derniers tours, et attaquer."
"Et en fait, j’ai réussi à suivre le rythme de Checo et de George à la fin. J’étais en lutte pendant toute la course avec les pneus et le rythme, mais comme je l’ai dit, je ne pense pas qu’il y avait beaucoup plus à faire."
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