Sainz félicite Leclerc pour sa ’performance exceptionnelle’ à Monaco
Il n’a pu "atteindre le niveau" du Monégasque
Sur le podium pour la troisième fois en quatre ans à Monaco, Carlos Sainz a participé à la fête chez Ferrari et confirmé que la Scuderia était bien de retour au premier plan. Et si l’Espagnol aurait bien entendu voulu décrocher un meilleur résultat que la troisième place, il est très heureux pour son écurie et notamment son coéquipier Charles Leclerc, qui a réalisé un rêve en s’imposant enfin à domicile.
"Je pense que c’est un résultat rendu plus important par le fait d’être un pilote Ferrari, mais surtout de voir votre coéquipier monégasque sur la plus haute marche du podium devant son public, devant tous les tifosi et tous les mécaniciens, je pense que c’est l’une des plus belles images que j’ai vues en Formule 1 et je suis extrêmement heureux pour lui, pour l’équipe. Il le mérite parce qu’il a piloté à un niveau incroyable ce week-end. Et oui, j’ai eu l’impression que c’était pour lui, parce qu’il conduisait très bien ces derniers temps. Oui, c’est une très bonne chose pour Ferrari et Charles."
"De mon côté, j’ai vu le même Charles que les autres années à Monaco. Évidemment, c’est votre course à domicile, donc vous pouvez voir que c’est un homme très occupé quand il est à Monaco. Mais rien de différent. Il a toujours été très rapide ici. Il a réalisé des performances exceptionnelles. La seule chose est qu’il semblait prêt à disputer la Q3 dès le vendredi. Et oui, j’ai eu des moments où j’essayais d’atteindre ce niveau, puis j’ai perdu confiance suite à certaines erreurs en EL1 et EL2. Je n’ai ensuite pas pu me rapprocher suffisamment en qualifications."
"Beaucoup de chance" avec l’apparition du drapeau rouge
Sainz peut être d’autant plus heureux de terminer sur le podium que le premier départ a bien failli lui être fatal suite à un contact avec Piastri. Heureusement pour lui, le drapeau rouge lui a sauvé la mise et permis de récupérer sa troisième place sur la grille pour le deuxième départ.
"J’ai pris un très bon départ et j’ai eu une opportunité au virage 1, ce qui représente pratiquement votre seule chance de gagner une position. Je suis arrivé avec beaucoup de sous-virage et nous avons eu un léger contact. Pour une raison que j’ignore, Oscar et moi nous attirons mutuellement récemment, parce que nous nous entendons bien et que tout va bien, mais nous semblons toujours nous retrouver sur la piste. Je n’ai même pas senti le contact. Il était si léger ou si petit que je ne l’ai même pas vu ou senti. Mais dès que je suis sorti du virage 1, j’ai senti la crevaison. Et oui, il semblait que ma course était terminée à un moment donné. Et puis j’ai eu beaucoup de chance de récupérer la troisième place et de faire le reste de la course à partir de là."
Le pilote espagnol n’a en revanche pas souffert de dégâts durant la suite du Grand Prix.
"Non, même quand vous voyez le pneu, c’était une coupure si légère que la voiture n’a subi aucun problème, aucun dégât. C’était juste un petit contact. Je suis un peu malchanceux d’avoir crevé, mais j’ai eu de la chance de retrouver ma position. A partir de là, honnêtement, c’était une nouvelle course et nous avons eu nos opportunités, mais peu."
Avec Piastri bloqué derrière Leclerc, qui imprimait volontairement un rythme aussi lent que possible, Sainz aurait bien voulu en profiter pour tenter un dépassement sur la McLaren, mais cela reste évidemment très délicat à Monaco.
"J’ai été tenté à plusieurs reprises, mais après le premier tour et sachant que Monaco est un peu une ville du tout ou rien, vous savez que lorsque vous faites une manœuvre, le résultat le plus probable est un contact entre les deux voitures et un abandon potentiel pour les deux voitures. Et j’ai senti que c’était trop à perdre pour Oscar et moi-même, vous savez, et pour mon équipe. Malheureusement, Monaco est comme ça. J’ai eu mes opportunités et mes tentations, à la fois dans les 15 premiers tours et dans les dix derniers, mais je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de voir comment nous pouvions sortir du virage sans nous toucher. Donc, oui, comme je le savais depuis vendredi, mon rythme de course allait être bon. J’ai été le plus rapide lors des essais de vendredi en termes de rythme de course. Encore une fois, quand j’ai pu montrer mon rythme, c’était vraiment, vraiment bon. Mais Monaco, c’est la position sur la piste et nous l’avons perdue au profit d’Oscar samedi."
Ferrari
Brembo dément toute rupture de collaboration avec Ferrari à cause d’Hamilton
Ferrari a été ’capable de réagir’ quand elle était ’dans la merde’
Wolff : ’Ce fut une aventure folle’ pour Hamilton avec Mercedes F1
Rosberg espère que Hamilton fera de meilleures qualifs chez Ferrari
+ sur Ferrari