Sainz et Norris sont dithyrambiques au sujet de Seidl chez McLaren F1
Un type très ‘terre-à-terre’ pour Lando
Dans le redressement vu à Woking depuis deux ans, le rôle de Andreas Seidl, le directeur de l’écurie McLaren en F1, ne doit pas être sous-estimé tant l’ancien de Porsche a redonné confiance et stabilité à l’équipe anglaise.
Seidl est-il le meilleur directeur d’écurie avec lequel Carlos Sainz ait jamais pu travailler ? L’Espagnol, qui a connu Cyril Abiteboul chez Renault ou Franz Tost chez Toro Rosso, demeure prudent dans ses réponses, mais fait un grand éloge de celui qu’il vient de quitter en allant chez Ferrari.
« Je n’aime pas comparer les gens les uns avec les autres. »
« Ce n’est ni juste ni bon et cela peut rapidement vous mettre dans une situation inconfortable. Andreas a fait un très bon travail pour McLaren. Il suffit de regarder les résultats et le chemin parcouru par l’équipe au cours des 18 derniers mois où il a travaillé pour l’équipe. »
« Je n’ai que des choses positives à dire sur Andreas, je l’admire et j’ai beaucoup appris de lui au cours des derniers mois, notamment sur son style de management. »
La proximité entre Sainz et Seidl, la confiance aussi, ont beaucoup joué pour construire cette relation de confiance.
« Je tiens à remercier Andreas pour cela, car en tant que pilote, vous voulez naturellement toujours être félicité par le patron. C’est toujours bien. Andreas sait plus que quiconque comment je travaille, comment j’aborde les courses et il sait aussi où je suis fort. »
« Il n’y a rien de mieux que lorsque votre patron, qui suit chaque course de près, vous évalue. Mais je ne sais pas comment gérer les éloges. Mon père dit toujours que les éloges ne font que vous affaiblir. »
Lando Norris a débuté en F1 avec Seidl comme patron ; sans point de comparaison possible en F1, il fait aussi l’éloge de l’ancien de Porsche.
« C’est mon premier vrai patron d’équipe en Formule 1, il m’est donc difficile de le comparer. C’est un type très terre à terre qui comprend les pilotes et ce dont ils ont besoin, ce qui permet aux pilotes de faire de leur mieux. »
« Il nous implique et implique tous ceux qui ont besoin d’être impliqués et il tire le meilleur de nous. Il implique totalement les pilotes dans l’équipe. »
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