Sainz a ‘des théories intéressantes’ expliquant son retard sur Leclerc
Du mieux dès Djeddah ?
Même s’il a pu sauver les apparences en Q3 à Bahreïn, Carlos Sainz a aussi confié avoir connu le week-end le plus difficile de sa carrière avec Ferrari à Sakhir. Il vise notamment son déficit de performance pure, et sa difficulté à être à l’aise dans la voiture, par rapport à son coéquipier Charles Leclerc.
Carlos Sainz sait que ce sont ses réglages qui pêchent : mais pourquoi donc ? L’Espagnol dit avoir déjà ses propres théories sur le sujet à Djeddah, avant les essais libres de ce week-end…
« A Bahreïn, j’étais dans la lutte pour la pole lors des qualifications et c’était une bonne nouvelle pour moi, vu le manque de feeling que j’ai avec cette voiture et le manque de compréhension que j’ai. »
« C’était une bonne nouvelle d’être encore capable de faire deux tours très solides en qualifications qui m’ont presque donné la pole. Mais le fait est que je dois encore travailler sur les réglages, je dois travailler sur la compréhension de la voiture. »
« J’ai fait mon analyse pendant ces trois jours avec mes gars et nous avons eu quelques théories très intéressantes et quelques choses très intéressantes à essayer ici. Je ne pense pas que ce sera l’affaire d’une seule course. Un peu comme l’année dernière, non ? Petit à petit, il faut avancer et y arriver. »
« Mais nous avons aussi besoin de plus de courses. Je ne sais pas si Bahreïn était un peu une exception, je ne sais pas si tout d’un coup ici en Arabie saoudite, je serai de retour là où je devrais être ou là où je m’attends à être. Alors, voyons voir. C’est encore un peu tôt. »
Pour garder au chaud ses secrets de son côté du garage, Carlos Sainz ne veut pas rentrer dans les détails de ses théories... Impossible donc de savoir ce qui cloche précisément dans ses réglages pour le moment.
« C’est trop spécifique et trop technique pour être expliqué à la presse. »
« Il y a des choses, comme le feeling avec la voiture, savoir exactement ce qu’il faut faire dans chaque type de virage pour extraire le maximum et ensuite, il faut mettre la voiture un peu plus à mon goût, pour que je sois plus à l’aise avec elle, comme je l’ai fait dans la seconde moitié de l’année 2021. Je veux essayer de le faire le plus tôt possible. »
« J’insiste, c’est très technique. Il y a des choses que même moi je ne comprends pas encore. Cela ne vaut pas la peine d’entrer dans les détails, cela vaut seulement la peine que je l’essaie, que je l’expérimente, et c’est ce que je vais faire. »
« Et si, avec la voiture de Bahreïn, j’ai réussi à être deuxième, si j’ai la voiture à mon goût, je suis convaincu que des bons moments sont à venir pour moi. »
Les difficultés de Carlos Sainz pourraient disparaître, ou s’aggraver, qui sait, ce week-end sur un tracé fort différent, à Djeddah. Le pilote Ferrari s’attend-il à mieux, voire beaucoup mieux, sur les rives de la Mer Rouge ?
« Plus je passerai de temps dans la voiture, plus je comprendrai vite et plus j’aurai de chances de régler la voiture un peu plus à mon goût. »
« Ce sera un test important car c’est un circuit sur lequel vous devez être vraiment en confiance. Et l’an dernier je l’étais, ce sera donc une comparaison intéressante. Vous devez être en confiance pour être rapide et proche des murs ici et Djeddah va me montrer et me dire à quel point je suis confiant. »
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