Russell ’s’en veut vraiment’ d’avoir gâché un podium à Monaco

George Russell aurait pu viser le podium sans une erreur à Massenet, qui lui a coûté doublement cher. Le pilote Mercedes a perdu le contrôle, a dû faire marche arrière, et a ainsi laissé envoler un possible podium face à Esteban Ocon et Lewis Hamilton. Le podium est finalement revenu au Français.

"Je m’en veux vraiment parce que la troisième place était presque assurée" s’agace Russell. "Une petite erreur nous a coûté un podium. Je suis sorti des stands confortablement devant Ocon et Lewis."

"Il y a eu un drapeau jaune au virage 5, j’ai ralenti et dès que j’ai appuyé sur les freins, j’ai bloqué et j’ai suivi Stroll dans l’échappatoire. S’il n’y avait pas eu de drapeau jaune, je me serais concentré davantage. La leçon est apprise. Je n’aurais pas fait une sortie de piste qui aurait coûté à l’équipe une confortable troisième place."

Il admet que perdre une belle opportunité sur une erreur de sa part est douloureux : "Ce n’était certainement pas les conditions les plus faciles. Mais ce sont des conditions dans lesquelles j’ai le sentiment que nous pouvons maximiser les opportunités."

"Normalement, en tant que pilote, si vous faites un meilleur travail que les autres, vous pouvez ramasser les morceaux, et nous étions sur la bonne voie pour cela, jusqu’à ce que nous ne le fassions pas, ou jusqu’à ce que je ne le fasse pas avec mon erreur, donc je ne sais pas vraiment quoi dire de plus."

Un accrochage qui aurait pu coûter plus cher

Pénalisé de 5 secondes pour être revenu en piste de manière cavalière devant Sergio Pérez, Russell voulait s’éloigner de Charles Leclerc, mais voyait Ocon et Hamilton le retenir, avant finalement que le pilote Ferrari ne prenne naturellement du retard. Russell revient sur l’accrochage et sur sa demande d’inversion de positions avec Hamilton.

"J’ai endommagé la voiture. Je n’étais pas sûr de pouvoir continuer, mais ça s’est arrangé tout seul au fil des tours. Je me sentais vraiment mal à l’aise dans la voiture, mais nous étions les plus rapides en piste pendant cette période."

"J’ai dit à l’équipe qu’il n’y avait pas d’obligation ni de pression de ma part et dès que j’ai su que nous étions en sécurité avec Charles, j’ai juste visé l’arrivée. Mais oui, c’est une amère déception quand vous faites tout bien pendant 98 % du temps, mais qu’une toute petite erreur vous coûte tout."

What was clear, however, was Russell’s frustration at not being able to make a difference in weather that usually tends to level the playing field somewhat in Formula 1.