Russell regrette une opportunité manquée mais c’est positif pour Mercedes F1
"C’était juste des erreurs à des moments clés"
George Russell y a probablement cru pendant la course : la victoire était possible pour Mercedes F1 au Canada.
Même si son patron, Toto Wolff, a relativisé cette possibilité, les circonstances de course et la compétitivité de la W15 ont toutefois donné une très bonne première opportunité à l’équipe allemande de gagner.
C’est au moins un podium sauvé pour Russell, qui a parlé d’opportunité manquée après l’arrivée. Mais n’y a-t-il pas beaucoup de points positifs à en tirer ?
"Oui, absolument, à 100 %. Je pense que si on nous avait dit avant ce week-end que je serai en pole puis 3e à l’arrivée, nous ne l’aurions peut-être pas cru, pour être honnête. Mais comme Max l’a dit, c’était une course tellement délicate pour tout le monde. Tu mets un millimètre de roue dehors et tu es parti. Je pense que pour moi, c’était juste des erreurs à des moments clés qui nous a coûté une chance de nous battre avec Max et Lando vers la fin de la course."
Il y a eu une bataille fratricide avec son équipier, Lewis Hamilton, dans les derniers tours...
"Définitivement lors des trois derniers tours, j’étais tellement concentré pour revenir sur le podium parce que j’avais l’impression d’avoir un peu laissé tomber l’équipe, juste en perdant de vue Max et quelques erreurs qui m’ont mis dans cette position en premier lieu. Et toujours avec Lewis, c’est vraiment dur mais juste. Quand vous courez avec l’un des grands pilotes, vous savez que vous pouvez lui faire confiance. Et c’était vraiment génial de voir ça à la fin. Il n’y a rien de sale avec Lewis."
A-t-il pensé à faire le pari des pneus pour le slick plus tôt que les autres ? Russell révèle que Montréal doit toujours travailler sur un point malgré la rénovation totale de la piste.
"C’est pareil depuis trois ans, la piste sèche partout sauf dans les deux premiers virages, ce qui est un peu étrange étant donné que la surface a été refaite cette année et que c’était en quelque sorte la limite à la sortie des stands. C’était tellement, tellement humide. Les virages 1 et 2 étaient très humides, mais pour être honnête, le reste de la piste était vraiment sec. Donc oui, je ne sais pas si le drainage doit être changé ou quelque chose comme ça. Mais les virages 1 et 2 étaient vraiment le facteur limitant pour faire ce pari plus tôt."
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