Russell ne s’attend pas à des miracles à Bakou

La Williams progresse petit à petit

Par Emmanuel Touzot

23 avril 2019 - 14:32
Russell ne s'attend pas à des (...)

George Russell a de bons souvenirs à Bakou, où il a couru l’an dernier en Formule 2, et se rappelle avoir gagné la deuxième course malgré une première difficile lors du week-end en question.

"J’ai hâte d’être à Bakou car j’y ai passé un bon week-end l’année dernière en F2, c’était probablement mon meilleur week-end de l’année" se souvient Russell. "Nous aurions sûrement dû gagner les deux courses, et j’ai tout de même remporté la seconde depuis la 12e place de la grille."

Il espère que ça se passera mieux du côté de Williams que le début de saison jusqu’ici : "Nous avons quelques petits changements qui arrivent et cela peut être positif, mais nous ne sommes pas sûrs à 100%. J’espère, car nous des mauvais chiffres, que si nous améliorons cela, les gains au tour seront plus grands. Mais actuellement, il n’y a rien qui suggère vraiment que ce sera le cas."

"Je suis satisfait certains aspects. Il y a la possibilité de progresser de mon côté. Je n’ai certainement pas optimisé les qualifications sur les deux dernières courses. Je pense que je dois encore comprendre et respecter les limites de la voiture. Parfois vous irez plus vite en conduisant à 98% qu’à 100%."

Une approche prudente d’autant plus pertinente que la Williams FW42 est imprévisible : "C’est un processus d’apprentissage pour comprendre la voiture, malheureusement, nous ne pouvons pas juste sortir et pousser la voiture à son maximum car nous ne sommes pas sûrs à 100% de ce que la voiture va faire d’un virage à l’autre."

"Les améliorations en terme d’appui aérodynamique global sont normales, donc ce n’est pas comme si nous avions quelques chose de spécial à venir. Mais nous espérons que cela nous donnera quelque chose de plus conduisible. Je pense qu’il y a plus à gagner en ayant une voiture plus conduisible et constante dans les virages, ce qui nous aiderait à gagner du temps au tour."

Il explique les problèmes précis rencontrés par lui et son coéquipier, Robert Kubica : "En ce moment, Robert et moi avons des problèmes avec la réaction de la voiture en entrée et au milieu des virages, plus qu’en sortie. C’est très différent à chaque étape, ce qui la rend dure à conduire."

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