Russell : Le refroidissement du pilote n’est toujours pas suffisant

Des tests peu probants à Bahreïn selon le pilote Mercedes F1

Par Franck Drui

28 février 2024 - 13:01
Russell : Le refroidissement du (...)

George Russell affirme que l’évent de refroidissement testé par Mercedes F1 lors des essais de pré-saison (visible au niveau de son numéro 63) n’aurait fait que très peu de différence lors du Grand Prix du Qatar de l’année dernière.

Les pilotes ont été soumis à des températures extrêmes sur le circuit international de Losail, les températures ne tombant pas en dessous des 36°C pendant la course.

Les conditions à l’intérieur du cockpit ont été rendues plus difficiles car Pirelli a imposé une longueur maximale de relais sur les trains de pneus en raison de coupures potentielles sur les vibreurs, permettant aux pilotes de rouler à un rythme beaucoup plus rapide par rapport aux temps au tour habituels en course.

De nombreux pilotes ont reçu des soins médicaux après le drapeau à damier, Logan Sargeant s’étant même retiré en cours de Grand Prix pour des raisons d’épuisement.

La FIA a décidé d’imposer un nouveau conduit de refroidissement pour cette année, à un emplacement proche du pilote, alors qu’il n’était auparavant autorisé que dans la zone du nez de la voiture.

Des évents ont été repérés sur plusieurs voitures lors des essais de pré-saison à Bahreïn la semaine dernière, mais lorsqu’on lui a demandé si cela aurait aidé dans un scénario comme celui de la saison dernière, Russell a déclaré : "Il y a eu un peu de changement avec cet évent supplémentaire, mais je ne pense pas que cela aurait fait une différence substantielle au Qatar l’année dernière."

"Je pense qu’avec les températures ambiantes que nous avions et l’humidité, la sensation était de l’ordre de 40 degrés. Mais quelqu’un a calculé que la température ressentie était plutôt de 48°C au Qatar."

"Depuis l’accident de Romain [Grosjean] il y a quelques années, les combinaisons de course et les sous-vêtements sont de plus en plus épais avec des couches ignifuges."

"La température corporelle approchait probablement les 40 degrés, ce qui est à la limite de vous envoyer à l’hôpital. C’est un très petit pas, mais malheureusement ce n’est toujours pas suffisant."

Red Bull a testé de son côté une solution avec deux évents plus petits (photo ci-dessous).

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