Russell et ses années Williams F1 : frustrantes, rageantes, mais utiles ?
Il veut être champion rapidement chez Mercedes F1
George Russell, pilote Mercedes F1 : c’est désormais officiel depuis quelques semaines et il va falloir s’habituer à voir un autre pilote que Valtteri Bottas dans la deuxième Mercedes à Brackley.
Pour autant l’ex-pilote junior n’a pas mis longtemps à prendre ses marques, à la fois physiquement et mentalement. Car le moins que l’on puisse dire, c’est que George Russell était préparé à ce qu’il vivra en cette saison 2022 : être le coéquipier de Lewis Hamilton.
Mais George Russell n’est-il pas quelque peu frustré d’avoir rongé son frein pendant trois années chez Williams F1 ? Notamment quand il est arrivé au pire moment, en 2019, lorsque l’équipe avait même raté le début des essais hivernaux à Barcelone ?
« Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour m’adapter, parce que j’avais l’état d’esprit suivant : "C’est ce que nous avons, je ne peux rien y faire". »
« Je ne vais pas me concentrer sur quelque chose que je ne peux pas changer et je vais tirer le meilleur parti de cette situation difficile. Je pense que cela m’a rendu plus fort » a confié l’ancien pilote Williams.
Quels objectifs se fixe-t-il donc chez Mercedes, dès cette année ? Comment voit-il sa progression en trios ans ?
« Évidemment, je veux être un vainqueur de Grand Prix, je veux être un champion du monde après avoir passé tout ce temps à l’arrière de la grille. »
« 2020 était une année plus forte, mais ce n’était pas suffisant pour nous. 2021 était une année plus forte, mais ce n’était jamais assez. »
« Quand je suis entré en Q2 pour la première fois, nous l’avons beaucoup fêté. Quand vous faites ça une deuxième et une troisième fois, ça se dissipe, vous voulez arriver en Q3. Quand vous êtes en Q3, nous avons beaucoup fêté et nous étions excités. Mais ensuite vous voulez être en Q3 à chaque événement. Tant que vous n’êtes pas champion du monde, ce n’est jamais assez. »
Cet apprentissage chez Williams semble bien avoir quelque peu frustré George Russell ; mais le Britannique ne le regrette aucunement.
« Pour moi, évidemment, si vous deviez me donner le choix : est-ce que je préfère être dernier ou 10e, je dirais 10e. Mais ce n’est pas une progression linéaire. J’apprends encore mon métier et si je suis 10e, je ne suis pas encore champion du monde, donc je ne m’en fais pas trop. »
« Je suis plus reconnaissant d’avoir pu apprendre mon métier, un peu dans l’ombre, et d’être préparé autant que possible pour le jour où j’aurai une voiture qui, je l’espère, pourra m’aider à atteindre mes objectifs. »
« Il n’y a pas eu que l’expérience de Mercedes, il y a eu d’autres expériences aussi, et faire face et rebondir après des déceptions fait partie de la vie et du sport de compétition. »
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