Russell est ravi d’œuvrer pour le bien des pilotes de F1 au sein du GPDA
Il explique son rôle de directeur et le type de dossiers à traiter
Le pilote de Mercedes F1 George Russell a expliqué en quoi consiste son rôle de directeur de la Grand Prix Drivers’ Association (GPDA).
Après que Romain Grosjean ait quitté la F1 pour l’IndyCar fin 2020, Russell a remplacé le Français comme l’un des directeurs du GPDA, qui a été formé en 1961 et agit en tant que syndicat des pilotes de F1.
Russell travaille aux côtés de l’ancien pilote de F1 et actuel président du GPDA, Alex Wurz, et de la conseillère juridique Anastasia Fowle, pour représenter les intérêts des pilotes, avec un accent particulier toujours mis sur la sécurité.
"Je travaille avec Alex et Anastasia et, je dois être honnête, ils font le gros du travail parce qu’ils prennent le temps de nous représenter vraiment. Alex et moi sommes les yeux et les oreilles sur le terrain, c’est nous qui parlons le plus directement avec les pilotes. Nous nous réunissons toujours, nous avons toujours un briefing des pilotes le vendredi soir avant chaque course, avec la FIA et la Formule 1. Et après, probablement toutes les quatre courses en moyenne, les 20 pilotes restent ensemble et parlent d’un problème donné. Parfois, il y a plus de problèmes en jeu, parfois il n’y a rien à discuter parce qu’il n’y a pas de préoccupations majeures, mais notre rôle principal est celui d’assurer notre sécurité."
"Ensuite, il s’agit d’essayer d’améliorer le sport, d’améliorer la course, ce qui nous passionne tous. Ensuite, s’assurer probablement que la F1 trouve le bon équilibre entre accès et exclusivité. On nous demande de plus en plus de choses pour les fans et le marketing. Il y a un certain nombre de choses qui sont proposées par le sport qui peuvent être trop exigeantes pour les pilotes, donc vous devez vous assurer qu’il y a un équilibre car nous avons un travail à faire."
Russell, qui a fait ses débuts en F1 avec Williams en 2019 et n’avait que 23 ans au moment où il est devenu directeur, veut que son rôle dans le GPDA soit quelque chose qu’il regarde avec fierté à la fin de sa carrière.
"C’est quelque chose que j’aime faire. J’aime en faire partie, et comme sur le sujet de la santé mentale qui me tient à cœur, si je peux regarder en arrière dans 20 ans - évidemment mon objectif numéro un est de gagner des championnats du monde - mais si je peux regarder en arrière et dire que j’ai eu un impact positif sur le sport, que ce soit pour le spectacle, la course ou la sécurité, c’est aussi quelque chose dont je pourrai être fier."
Au final, est-il plutôt heureux de la direction que prend la F1 avec les changements récents de règles ?
"Nous sommes dans une position vraiment unique en ce moment en Formule 1 parce que notre sport se développe considérablement, les fans sont de plus en plus nombreux semaine après semaine, ce qui est absolument incroyable. Les F1 changent, elles sont plus rapides, plus lourdes. Mais les choses évoluent et vous devez évoluer avec le temps et nous devons tous veiller à l’intérêt de chacun pour le bénéfice global de ce que nous faisons tous."
"Alors oui, globalement, le sport va définitivement dans la bonne direction. Je pense que Liberty Media et Stefano Domenicali sont vraiment des gens formidables pour faire avancer le sport, les décisions sont toutes prises pour les bonnes raisons et le sport est en croissance. Nous devons juste continuer à pousser dans cette direction positive. C’est un voyage passionnant et j’ai hâte de voir la suite."
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