Russell aurait aimé ne faire que deux saisons chez Williams F1
Il se sentait prêt à passer chez Mercedes fin 2020
George Russell a passé trois années chez Williams F1, et il rejoindra cette saison Mercedes aux côtés de Lewis Hamilton. Le pilote britannique juge qu’il aurait été prêt à atteindre une équipe de pointe fin 2020, après deux saisons, et que la troisième chez Williams n’était pas obligatoire.
"Vous êtes toujours en train d’apprendre" a déclaré Russell à Motorsport-Magazin. "Mais votre vitesse naturelle est ce qu’elle est. Elle ne va pas progresser. Il s’agit de savoir comment tirer le meilleur parti des ingénieurs, comment mieux régler la voiture, comment gérer les pneus."
"Après la première année, je me serais senti prêt. Mais je suis un meilleur pilote maintenant que je ne l’étais à cette époque. Deux ans auraient été parfaits. En 2021, j’aurais été plus que prêt à monter en grade. Mais nous avions signé pour trois ans. Il n’y avait absolument rien que nous puissions faire."
Un avantage d’évoluer "sous le radar" chez Williams F1
Cependant, Russell est heureux d’avoir passé trois saisons à pouvoir se construire et évoluer sans attirer les projecteurs. Être au volant d’une monoplace de fond de grille l’a aidé à ne pas être au centre de l’attention, et donc à éviter la pression.
"Je pense que je suis assez reconnaissant pour les difficultés que j’ai rencontrées sur la piste tout au long de ces années, car assez souvent, lorsque vous êtes dans une voiture plus rapide et plus complète, les choses sont naturellement plus faciles."
"Quand une voiture est plus rapide, souvent tout semble bon. La stratégie est toujours bonne si la voiture est rapide. Vous commencez à avoir plus de chance. Ces choses commencent à arriver dans votre sens, mais je pense être un pilote plus complet grâce à cela."
"J’ai eu une période incroyable en réussissant à passer sous le radar, en apprenant mon métier, et en le faisant sans avoir cette observation sur moi pour que je fasse un résultat chaque week-end, ce qui aurait pu me faire réussir où échouer."
"En 2019, c’était presque comme un essai à chaque course, parce qu’il n’y avait pas de contrôle. Si vous pouvez être performant à 150% et être toujours derrière, bien derrière le concurrent suivant, vous pouvez essayer des choses, et j’avais cette liberté avec le pilotage."
"Alors que si vous vous battez réellement, vous n’avez pas ce luxe de dire ’je veux essayer un style complètement différent’ ou ’je veux essayer de changer les réglages’. Parce que si vous savez que vous avez quelque chose qui fonctionne relativement bien, vous vous en tenez souvent à cela."
Russell en voudra "toujours plus"
Russell sait qu’il pourra avoir des objectifs plus élevés chez Mercedes, avec des podiums ou des victoires possibles, mais il sait aussi qu’il aura rapidement de plus grandes aspirations si l’équipe est toujours au même niveau.
"Vous êtes toujours en train d’apprendre et vous avez toujours ces expériences, les bonnes, les mauvaises, vous savez comment les exploiter dans des circonstances données. Pour moi, je veux gagner, c’est clair. Je veux être un gagnant."
"Évidemment, il aurait été plus agréable de se battre pour des points semaine après semaine après quelques années, mais je suis sûr que si j’étais dans une McLaren et que je me battais pour des points semaine après semaine, je voudrais toujours plus."
"En fin de compte, ce n’est jamais assez jusqu’à ce que vous gagniez. Même si c’est évidemment un peu plus agréable de se battre pour des points chaque semaine ou de se battre pour le podium ici et là que d’être dernier chaque semaine."
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