Russell appelle Mercedes F1 à prendre des risques en attendant les évolutions
Il bénit un calendrier peu chargé en début d’année
9e des qualifications à Bahreïn et 4e en course, George Russell doit faire mieux, surtout le samedi, ce week-end à Djeddah. Mais ses performances dépendront évidemment de celles de sa Mercedes, à une bonne demi-seconde de Ferrari ou Red Bull sur un tour.
En attendant que Mercedes règle ses soucis de marsouinage, George Russell a conscience qu’il faut saisir chaque opportunité pour limiter les dégâts : comme l’équipe allemande l’a très bien fait à Bahreïn (27 points inscrits), profitant du double abandon des Red Bull.
Et le Britannique bénit ce début de calendrier relativement peu chargé par rapport notamment à la deuxième moitié de saison : cela laisse le temps à Mercedes d’amener des évolutions.
« Nous avons beaucoup de chance que le calendrier ne soit pas très dense en ce début de saison. »
« Nous n’avons que six ou sept courses à disputer sur une saison de 23 GP et, comme Mercedes et Lewis l’ont fait l’année dernière, vous êtes toujours dans la course même après la pause estivale quand ça repart à fond. »
« Nous devons être en mode de limitation des dégâts en ce moment. Ramasser ce qui reste quand il y a une opportunité, ne pas jeter des points inutiles, même si ce n’est que pour la cinquième ou sixième place, ou un peu plus, et s’assurer que nous soyons toujours à portée. »
« Ensuite, si tout va bien, quand la voiture s’améliore, nous pouvons revenir nous battre. C’est une très longue saison. »
« Nous sommes tous confiants, si nous faisons les choses correctement, il n’y a aucune raison pour que nous ne puissions pas combler l’écart et potentiellement les dépasser, mais nous savons également que Ferrari et Red Bull s’amélioreront continuellement aussi. »
« Nous pourrions réduire l’écart de six dixièmes, mais il n’y a aucune raison pour qu’ils ne puissent pas gagner aussi, de leur côté, six dixièmes également. »
Quant à son propre cas à Bahreïn, George Russell juge sa performance « bonne, sans rien de spectaculaire. »
« Mais en fin de compte, il y a plus à venir de nous tous - moi, Lewis, toute l’équipe - et nous avons juste besoin de continuer à travailler. »
Comme chez Williams, faut-il prendre des risques ?
George Russell a l’expérience d’équipes ayant à rattraper un retard initial en début de saison : il a passé trois années en fond de grille avec Williams. Au point que son expérience avec Williams lui serve aujourd’hui dans la situation présente de Mercedes.
Comme Grove le faisait l’an dernier, George Russell appelle donc son équipe à prendre plus de risques. Rappelons qu’à Bahreïn, l’équipe a bien pris un risque stratégique en chaussant des durs, ce qui fut un petit désastre...
« Pour moi personnellement, j’ai l’impression d’être dans une position similaire à celle des années précédentes : nos concurrents devant nous sont tellement devant... et nous avons un peu d’avance sur ceux derrière nous, donc nous pouvons presque nous permettre de prendre quelques risques supplémentaires pour essayer de combler cet écart. »
« Nous sommes dans une position un peu intrigante en ce moment, nous pouvons essayer quelques trucs, mais il y a plus à faire de la part de chacun d’entre nous. »
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