Rossi : Piastri a ’cherché des excuses’ pour ne pas signer avec Alpine F1
"Piastri et Webber nous ont détourné l’attention"
Laurent Rossi, le PDG d’Alpine, présent à Monza, a reçu les médias dans le motorhome d’Alpine après l’interview donnée hier à la FOM, dont nous avons publié les extraits principaux.
Le Français semblait réagir avec émotion, notamment à la trahison d’Oscar Piastri. Il explique pourquoi il avait ce ton concernant l’Australien qui n’aurait pas accepté plusieurs propositions de contrat selon lui et refusé de faire d’abord ses débuts chez Williams, avec qui un accord avait été négocié dès avril.
"Pour moi, il ne faisait que chercher des excuses, le temps de trouver ailleurs," clame Rossi.
"Quand vous commencez à pointer du doigt d’autres choses pour distraire les gens et utilisez l’argument ’je n’ai pas ressenti d’amour’, désolé, mais je lui ai donné beaucoup plus d’amour que toute autre équipe n’en donne à ses jeunes protégés."
"Et je parle d’amour visible, pas de tape dans le dos. C’est le genre d’amour que chaque pilote aimerait recevoir. Quand vous faites tout ce qu’Alpine a fait, vous ne pouvez pas parler de non-amour. Et puis quand vous commencez à dire ’oh, le contrat n’a pas été envoyé au bon moment’, je suis désolé, c’est encore une excuse."
"Supposons une seconde, notre contrat et celui de McLaren sont devant lui. Lequel pensez-vous qu’il aurait pris ? Il n’est pas question de jalons, d’échéances. Il voulait évidemment aller chez McLaren. Et je suppose que c’est parce qu’il a reçu une meilleure offre, et je ne pense pas que ce soit une offre sportive (financière, ndlr). Parce que c’est une proposition très similaire. Et je dirais même que la nôtre est meilleure parce que nous sommes une équipe constructeur et il a été formé ici, il connaît tout le monde dans l’équipe, donc c’est probablement un meilleur environnement."
"Je ne peux que supposer que c’est un autre critère, l’amour qui se mesure peut-être en différentes unités. C’est la vie. Mais je ne pense pas que cela crée un bon précédent. Je veux dire, clairement, il se différencie de tous les très bons pilotes, d’excellents pilotes avant lui qui sont tous passés par ce genre de processus. Peut-être qu’il est meilleur qu’eux tous. C’est une longue liste de champions très impressionnants, peut-être est-il le plus grand de tous."
"Mais même s’il l’est, nous ne partageons pas les mêmes valeurs. C’est ce que j’ai dit, d’est l’idée. Nous ne partageons pas les mêmes valeurs."
Pour Rossi, aucun doute : la faute est à 100% sur le clan Piastri - Webber.
"Ils ont réalisé ce qu’ils voulaient, c’est-à-dire vous concentrer sur les mauvaises choses, nous détourner l’attention. Lorsque vous leur donnez tout ce qui a été promis, ce qui est essentiellement les grands piliers de notre collaboration, vous souciez-vous vraiment de connaitre les détails du nombre de jours de marketing ou quand il pleut, quel pull Alpine allez-vous porter ? Pensez-vous vraiment que c’est la raison pour laquelle l’accord ne s’est pas concrétisé ?"
"Nous avons mis des contrats devant lui à plusieurs reprises, avec de plus en plus de détails. Il ne l’a jamais signé. On ne peut donc pas dire qu’il ne l’a jamais eu. Il avait les contrats. Il n’a tout simplement pas signé. Vous pouvez toujours dire que le contrat n’est jamais venu, mais il l’a eu."
"J’ai entendu et lu beaucoup de choses, des questions sur qui est en faute et ce qui s’est passé. C’est simple : il a fait le tour du paddock, a obtenu une meilleure offre et a décidé de l’accepter. Alors ne tournez pas autour du pot et essayez de trouver des excuses pratiques pour expliquer pourquoi cela s’est produit. Nous savons ce qui s’est passé."
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