Rossi et le plan sur 100 GP d’Alpine F1 : Nous sommes satisfaits de nos progrès
Il espère que la France conservera sa place au calendrier
En fin de saison dernière, le PDG d’Alpine F1, Laurent Rossi, évoquait un plan sur 100 courses pour permettre à l’équipe française de se batte pour le championnat du monde, soit l’équivalent de quatre saisons de Formule 1.
Alors que nous avons atteint la mi-saison 2022, Alpine occupe provisoirement la 5e place du championnat à égalité de points avec McLaren, pour le moment mieux classée grâce au podium de Lando Norris à Imola. Il s’agit d’une progression par rapport à 2021, qui semble satisfaire Rossi.
"Je dirais que oui. Nous sommes 4e du championnat à égalité avec McLaren, 5e techniquement parlant. La voiture est plus rapide, c’est un meilleur outil sur lequel travailler. Nous voyons donc des progrès, ce qui est le plus important. L’écart avec la 4e place est presque nul. L’année dernière, elle était hors d’atteinte."
"Donc nous progressons et c’est ce que nous voulions. Nous devons maintenant régler les problèmes de la voiture. Parfois, nous avons bien sûr commis des erreurs. Et nous devons faire en sorte d’être bien placés avec nos deux voitures en fin de course, on ne peut pas en avoir une bien classée et l’autre plus bas. C’est ce qui nous permettra de consolider la quatrième position."
"Il serait injuste de supprimer le Grand Prix de France du calendrier"
La F1 dispute le Grand Prix de France sur le Paul Ricard ce weekend, mais cette épreuve pourrait disparaitre du calendrier l’année prochaine au profit de destinations plus lucratives pour la discipline.
Pour Laurent Rossi, il serait très décevant voire injuste que la Formule 1 décide de ne plus se rendre dans l’Hexagone en 2023, tant le pays n’a plus à prouver son amour pour le sport automobile.
"Il s’agit d’une course comme les autres en termes de compétition. Mais bien sûr, c’est un évènement important. Je veux dire, évidemment que nous voulons y performer. Je ne sais pas si elle ne sera plus au calendrier la saison prochaine. Mais oui, je serais très déçu si c’était le cas."
"Et je ne le dis pas en tant que dirigeant d’une équipe française, ou même en tant que citoyen français. Mais je considère que la France est un bastion de la course. Ce pays a beaucoup donné pour le sport. Il y a beaucoup d’audience et une base importante de fans. Je pense qu’il serait injuste, je dirais, de supprimer une épreuve aussi importante que le Grand Prix de France du calendrier. Ce serait étrange et j’espère qu’il va rester."
Alpine F1 Team - Renault
Alpine F1 doit encore travailler ses longs relais à Las Vegas
En 2026, sans l’excuse du V6 Renault, Enstone devra ‘se regarder dans le miroir’
Ocon veut ’garder les pieds sur terre’ malgré le podium d’Interlagos
Alpine F1 reconnait avoir dû gérer de nouvelles tensions entre Ocon et Gasly
+ sur Alpine F1 Team - Renault