Rossi dédramatise les mauvais chronos d’Alpine F1 en essais libres
Il s’exprime sur son nouveau rôle
Nouveau PDG d’Alpine, Laurent Rossi, qui a été préféré à Cyril Abiteboul dans cette tâche, est dans le paddock de Bahreïn ce week-end, et il a notamment répondu aux questions des journalistes en conférence de presse.
La première question qui lui a été posée est tout d’abord celle-ci : pourquoi Renault a-t-elle décidé de repeindre en bleu son équipe ? Pourquoi penser que la F1 est la formule la plus pertinente possible pour promouvoir la renaissance de la marque Alpine ?
« Eh bien, nous allons certainement profiter de l’audience de la Formule 1, de 23 courses à travers le monde, de 500 millions de personnes comme audience, ce qui signifie fondamentalement que chaque semaine, il y a toujours des gens pour les marques, les constructeurs, cela créera donc une notoriété pour la marque ; et en parallèle, nous allons élargir notre réseau de concessionnaires, pour le traduire, espérons-le, en ventes. »
En tant que PDG, Laurent Rossi sera-t-il assez impliqué dans le projet F1 ?
« Assez impliqué. C’est la pierre angulaire de notre projet. Comme je l’ai dit, ce sera la principale plateforme médiatique pour nous. C’est aussi le fleuron de notre savoir-faire si vous voulez, toute la technologie que nous avons développée en Formule 1, que ce soit pour le groupe motopropulseur mais aussi l’aérodynamique, notre expertise de masse se traduira d’une manière ou d’une autre à un moment donné en technologies et services, que nous utiliserons dans nos voitures. »
Parlons du week-end de course désormais : Alpine n’a guère brillé en essais libres, surtout en EL1… Mais Rossi ne s’alarme pas encore.
« Nous ne sommes pas surpris car nous avons accumulé beaucoup de données lors des premiers runs il y a deux semaines et aujourd’hui nous avons utilisé pleinement la séance du matin pour tester trois configurations différentes de solutions aérodynamiques, donc c’était vraiment une continuation, une extension des tests. Nous avons toutes les données dont nous avons besoin, nous savons où se trouve la voiture. Nous n’allions pas pour des tours rapides ou des choses comme ça aujourd’hui. Il s’agissait vraiment de continuer à accumuler des données précieuses. En ce qui concerne les espoirs de la saison, je suppose que nous verrons dans quelques courses. Il est un peu tôt pour le dire. »
Alpine, contrairement à Mercedes ou Red Bull, pâtit peut-être du fait de ne pas avoir d’équipe-cliente… N’est-ce pas un problème pour Rossi ? Ne faut-il pas craindre qu’Alpine soit dépassée par des équipes-B comme Haas ou AlphaTauri ?
« Je veux dire que l’année dernière a créé un précédent. Il y a des instructions très claires pour savoir quelles pièces sont ouvertes et quelles pièces ne le sont pas, ce qui est autorisé ou non. Tout est exclu pour certaines pièces, même les photos et tout, nous croyons donc fermement que l’année dernière a servi cet objectif et que la FIA est désormais très vigilante. »
Une fois de plus, Alpine met donc la pression sur la FIA sur le dossier de la « Mercedes verte »…
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