Romain Grosjean se fait opérer de la main gauche ce mardi

Un ligament a été sectionné dans l’accident de Bahreïn

Par Emmanuel Touzot

15 décembre 2020 - 08:42
Romain Grosjean se fait opérer de la (…)

Plus de deux semaines après son terrible accident de Bahreïn, Romain Grosjean va devoir passer par la case chirurgie pour sa main gauche. Le Français, qui l’a confirmé hier soir lors d’une diffusion en ligne sur Twitch, avait déjà expliqué les raisons à cela sur RTL dimanche.

"Je pense qu’il va falloir encore trois bonnes semaines pour que les choses se remettent complétement en place" avait expliqué Grosjean. "Je dois passer au bloc opératoire cette semaine parce que j’ai le ligament du pouce qui a été arraché au niveau de la main gauche. Donc voilà, j’aurais derrière un peu d’immobilisation, entre quatre et six semaines d’immobilisation du pouce."

Il avait ensuite donné des nouvelles plus globales de son état de santé, et notamment de sa main droite, qui mieux : "Je vis bien la douleur, d’une manière générale, ça va. Je dirais que la main droite j’en suis très content, je pourrais presque vivre normalement avec, hormis que dès que je sors avec le froid qu’on a actuellement c’est vrai que c’est assez douloureux."

"Après, je dirais que chaque journée il y a une petite victoire. La première ça été de dire que la greffe s’était à 99,99% éloignée, j’ai aussi récupéré mon petit doigt de la main gauche qu’on a sorti du bandage il y a deux jours, ce sont des choses comme ça qui avancent et qui font plaisir."

"Il y a des séquelles qui sont là, c’est sûr que quand je regarde mes mains elles ne sont pas ravissantes pour le moment et j’en ai rigolé avec des amis en disant que je ne pourrai pas forcément être un mannequin pour les prochaines collections de bijoux à venir ! Mais bon, honnêtement, ce n’est pas grand chose comparé à l’accident et ce qui aurait pu être une issue différente."

Une issue qu’il a notamment évoquée avec sa psychologue dès les jours qui ont suivi l’accident, pour ne pas garder de traumatisme du choc et de l’incendie. Interrogé pour savoir s’il a l’impression d’être miraculé, il juge même que le mot n’est pas forcément assez fort.

"Je suis très cartésien, je sais que sur tous les événements qui se sont passés ce soir-là, si la voiture avait été 1 cm plus près de la barrière je n’aurais pas réussi à glisser mon casque. Si mon pied avait été plus coincé, si j’avais perdu conscience... il y a tellement de choses qui auraient pu ne pas fonctionner et se mettre d’une façon différente qui aurait fait que je n’aurais pas pu sortir de la voiture, peut-être que miraculé n’est pas un terme assez fort."

"Je ne sais pas ce que je suis, peut-être la preuve qu’il ne faut rien lâcher. Je suis resté 28 secondes dans le feu à sentir que mes mains étaient en train de brûler, à me battre, me débattre, essayer de trouver la solution, c’est ce que j’ai toujours fait toute ma vie, je n’ai jamais rien lâché, je vais toujours puiser au maximum de ce que j’ai, sur un col en vélo, sur un tour qualif ou là pour sortir d’une situation complexe, je donne toujours le maximum."

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