Ricciardo : Il y a toujours un peu d’espoir auquel on s’accroche

Daniel Ricciardo est heureux de revenir en Australie en tant que pilote titulaire chez RB F1. L’an dernier, il était réserviste pour Red Bull lors de sa course à domicile, et il reconnait que ça a été la pire course à laquelle devoir assister depuis le banc de touche.

"Oui ça l’était. Je me souviens avoir été sur le muret des stands ici. C’était ma première participation à une course et je regardais les voitures" se souvient Ricciardo. "Et oui certainement un peu d’envie quand je les voyais toutes sortir du garage. Je savais déjà que je voulais recommencer. C’est là que je l’ai le plus ressenti."

Interrogé sur l’absence de podiums des pilotes australiens à Melbourne, il rappelle il y avoir été avant d’être disqualifié en 2014, et s’amuse du fait que Mark Webber y soit monté pour faire plaisir, en tant que cinquième du GP en 2002 avec Minardi : "Je me suis tenu dessus mais je l’ai perdu après la course. Et Mark a fait un podium ici !"

"Évidemment, c’est un rêve pour nous, pour n’importe quel pilote, de monter sur le podium à domicile. Alors oui, ce serait idéal et un moment de carrière incroyable. Mais pour y arriver, il faudrait probablement une petite course bien animée comme l’année dernière. Nous ferons de notre mieux."

La voiture peut-elle "mieux fonctionner" à Melbourne ?

RB F1 progresse dans la compréhension de sa monoplace : "Oui, nous avons trouvé des incohérences entre les voitures. Quand c’est si serré, vous savez, surtout dans notre position, vous avez besoin de tout bien faire pour essayer d’être le mieux placé."

"Pour ce week-end, je pense que tout a été réglé. J’ai beaucoup parlé avec l’équipe. J’étais également de retour dans le simulateur après l’Arabie saoudite et avant de revenir chez moi. Alors oui, j’ai l’impression que nous avons fait tout ce que nous pouvions pour venir ici avec notre meilleure chance."

Il espère trouver les parfaits réglages et les parfaites conditions pour sa monoplace : "Chaque week-end, mon approche est peut-être que cette piste nous convient plus que la précédente. Ces choses peuvent en effet dépendre beaucoup du tracé. La plupart du temps, vous savez où se trouveront les voitures rapides."

"Donc, il y a toujours un peu d’espoir auquel on s’accroche chaque week-end. Et au moins je le fais. Donc je suis toujours excité avant un week-end de Grand Prix. Je sais que oui, nous ne gagnerons probablement pas ce week-end, mais peut-être que nous pouvons être dans le top 10 et marquer un petit paquet de points."

RB F1 est "proche de la dixième place"

Yuki Tsunoda est ravi de piloter à Melbourne, et d’y passer plusieurs jours. Le Japonais a profité de la gastronomie locale et s’est adapté au fuseau horaire, ce qui lui permet d’être prêt pour le week-end de compétition.

"Je suis très impatient, j’aime cette ville, j’aime cette piste" a déclaré Tsunoda. "Je suis arrivé il y a deux jours, j’ai profité de la nourriture, du café, et la qualité de vie ici est très bonne. Donc c’est bien, et le décalage horaire a été difficile hier après-midi, mais j’ai bien dormi deux nuits de suite et je me sens prêt."

"C’est difficile à prédire, mais je pense que ce sera assez similaire aux deux dernières courses, ce qui n’est pas si mal car on est proches de la dixième place. On aurait pu marquer des points si on avait eu un peu de chance et le rythme de course est solide, donc on va essayer de le maintenir voire de l’améliorer."

Tsunoda révèle qu’il fait beaucoup d’efforts pour se calmer à la radio et avoir la maturité dont l’équipe a besoin : "Je dirais que si ça avait été le moi normal, j’aurais certainement appuyé sur la radio et dit quelque chose comme d’habitude. Ce que j’ai dit à chaque conférence de presse en Arabie saoudite, c’est que je veux changer."

"Et je suis sûr que vous verrez comment j’ai changé à partir de cette course. Je suis heureux d’avoir pu le prouver un peu. La première étape, évidemment, est toujours plus difficile, mais c’est ce que je dois faire. Ce n’était pas facile, même dans le casque je mâchais ma langue."

"Je veux juste être quelqu’un sur qui l’équipe peut compter. Je veux être un homme stable, aider [l’équipe] à aller dans la bonne direction du point de vue du développement, l’aider à penser de la bonne manière en me basant sur mon expérience des trois dernières années avec cette équipe."

"La plupart des gens sont les mêmes mécaniciens, par exemple. Les ingénieurs ne changent pas tant que ça, évidemment, les meilleurs changent beaucoup. Je pense que ces éléments ont encore besoin d’un peu de temps pour s’adapter."