Ricciardo détaille sa préparation en tant que pilote de Formule 1
Mental, physique et alimentation au programme
Être pilote de Formule 1, ce n’est pas être un athlète comme les autres, mais c’est être un athlète quand même : piloter des voitures capables de vous envoyer 5G au visage plusieurs fois par tour est loin d’être donné à tout le monde même si la croyance populaire peut le faire croire !
Une bonne préparation physique et mentale est primordiale pour pouvoir tirer le meilleur de ses performances, comme le détaille Daniel Ricciardo dans le magazine GQ.
"Le mental cela se travaille," explique le pilote Renault F1.
"Je fais de la visualisation parfois. Mais j’aime surtout écouter des podcasts, des autres personnalités du sport, d’autres athlètes, des businessmen. On peut apprendre beaucoup de gens qui ont eu du succès, comment ils gèrent les problèmes, comment ils travaillent en équipe."
"Cela peut me servir avec mon équipe. Cela me donne plus confiance en moi, je suis plus décontracté aussi. Il faut également se remémorer les efforts que vous avez faits pour en arriver là. Si vous avez des doutes, il faut se souvenir que vous avez mis tout en œuvre, fait tout votre possible pour atteindre votre but. Et que vous le méritez. Une fois que vous avez la tête claire, vous pouvez conduire la voiture du mieux possible."
Un esprit sain dans un corps sain, c’est donc la base pour Ricciardo, qui poursuit.
"Déjà, je ne dors pas beaucoup en général, jamais pendant neuf ou dix heures par exemple. Même si je suis sorti la veille, je me réveille tôt. Si je dors sept heures, cela me va très bien. Durant les Grands Prix, je vais me coucher vers 23h et me lève vers 6h. La nuit avant ma première course en F1, j’étais nerveux, j’ai eu du mal à m’endormir, je pensais au départ… Je pensais trop ! Maintenant, avec l’expérience, le samedi, je dors bien. Mais dès que je me réveille, je pense à la course. J’essaie de me relaxer car je deviens un peu trop excité."
Concernant la préparation physique, tout se joue lors de l’hiver et régulièrement, entre les courses. Rarement pendant les week-ends de Grands Prix.
"Je ne fais pas grand-chose lors d’un week-end de course ! Un peu de stretching, de dynamic stretching, en bougeant. Pour garder le corps mobile et décontracté. Le week-end est tellement chargé, nous avons tant de choses sur lesquelles nous devons concentrer notre énergie. En dehors des Grands Prix, je fais du running, de la gym et du vélo. J’adore le moutain bike ! Je fais des exercices pour la nuque aussi. Je vous donne mon programme qui suit une course le dimanche. Le lundi, je fais du stretching, mais aucun training. Je m’entraîne ensuite mardi, mercredi, jeudi. Repos le vendredi et entrainement samedi et dimanche. Le matin et l’après-midi. J’ai essayé le yoga, mais pas spécifiquement le yoga, plutôt un stretching/yoga avec des mouvements particuliers que l’on peut qualifier de yoga moderne. Je n’aime pas vraiment faire des choses doucement, je préfère quand ça va vite !"
Le tout doit évidemment être accompagné d’une nutrition en adéquation, même si les pilotes ont pu prendre plus de libertés récemment, grâce aux nouvelles règles encadrant le poids des Formule 1.
"Je ne suis pas vraiment de régime spécial hors saison. Je ne mange pas trop mal, avec beaucoup de légumes par exemple. Mais j’aime aussi les choses sucrées, comme les glaces. Donc pas facile ! Durant un week-end de course, ça reste basique, pas trop épicé ou avec trop de sauce, de la salade, des légumes, du riz brun, steak, saumon, poulet… Je reste simple. En revanche, le dimanche soir après la course et le lundi suivant, je n’ai aucune règle ! Je fais ce que je veux !"
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