Ricciardo : Beaucoup de travail à faire pour continuer nos progrès
Il veut poursuivre les efforts ce week-end
Avec six points en Chine, Daniel Ricciardo a ouvert son compteur pour l’équipe Renault F1. Son attention se porte désormais sur Bakou, un circuit pouvant provoquer les scénarii les plus inattendus. L’Australien le sait bien depuis sa victoire héroïque de 2017.
En quoi le Grand Prix d’Azerbaïdjan est-il unique ?
Bakou est un circuit différent des autres tracés urbains sur lesquels nous nous rendons tant les endroits pour dépasser sont nombreux. C’est une piste qui a toujours été intéressante de mon point de vue. J’y ai eu connu des moments forts, comme ma folle victoire en 2017, et d’autres plus difficiles comme l’an dernier. En 2017, la course avait été dingue. C’était comme si nous faisions du karting et que nous étions tous retombés en enfance. Il y a des choses à Bakou dont les futurs circuits pourraient s’inspirer. La longue ligne droite courbée est propice à d’énormes phénomènes d’aspiration et à des courses très disputées. Et comme nous avons des réglages à faibles appuis sur la voiture, l’adhérence l’est tout autant.
Quels sont les principaux défis du circuit urbain de Bakou ?
Le freinage est le premier d’entre eux. C’est piégeux, il faut avoir un gros cœur et freiner le plus tard possible, surtout aux T1 et T3 après les lignes droites. Lorsque l’on tente de repousser son freinage, on est constamment à la limite et la marge d’erreur est inexistante. On doit trouver cette limite et c’est probablement le plus dur à Bakou tant les murs sont proches. Nous avons vu dans le passé que la moindre faute peut vous envoyer dans le mur.
Étiez-vous satisfait de marquer vos premiers points pour l’équipe ?
C’était bien d’engranger des points avec l’écurie en Chine pour nous mettre en ordre de marche. Nous sommes montés progressivement en régime au cours du week-end en commençant par une bonne journée d’essais, suivie d’améliorations dès que je revenais en piste, et ce jusqu’aux qualifications. La course a été difficile puisqu’il fallait gérer une stratégie à un seul arrêt, mais nous y sommes parvenus tout en retirant de précieux enseignements. Nous savons qu’il y a beaucoup de travail à faire pour continuer nos progrès, mais nous allons poursuivre nos efforts.
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