Refroidir les pilotes : une solution qui fonctionne, prête au cas où
Il n’y en aura pas eu besoin pour le GP du Qatar
Les pilotes de F1 n’en auront pas besoin ce week-end, mais la FIA travaille sur un dispositif de refroidissement qui envoie de l’air froid autour de la combinaison.
Une solution justement décidée après les problèmes rencontrés au Qatar il y a un peu plus d’un an, lorsque les 20 pilotes avaient tous souffert, sans exception, de l’extrême chaleur qui régnait.
Décaler la date du Grand Prix de presque deux mois a bien amélioré les choses et avoir ce dispositif en cas de nécessité est une bonne chose selon eux.
"Franco l’a essayé au Brésil, mais il faisait assez froid là-bas," commente Alex Albon, au sujet du test fait par Colapinto sur la Williams FW46.
"Donc... ça n’a pas marché. En fait si, ça lui a fait trop froid, en fait. Il a donc demandé à l’enlever avant les Libres 2. Donc dans ce sens, ça doit fonctionner."
"C’est génial que la FIA prenne des initiatives pour essayer de nous aider. Évidemment, comme vous l’avez dit, il ne fait peut-être pas si chaud ce week-end, mais ça va quand même être physique. Et lors de courses chaudes, dans des climats chauds, surtout avec tous les voyages que nous faisons et les conséquences que cela a sur nos corps, s’il y a une solution prête que nous pouvons obtenir, alors je pense que nous la prendrons certainement."
"L’année dernière, ce n’était pas très confortable, je pense, pour les pilotes qui ont couru. Décaler la course était une bonne idée. Développer ce système aussi. Ce sont toutes de bonnes mesures."
Du côté de Guanyu Zhou, "vu que nous n’avons encore rien essayé dans notre équipe, je ne donnerais donc pas vraiment mon avis là-dessus. Mais je pense que je suis plus que ravi, bien sûr, d’avoir ce système de refroidissement à venir, juste pour aider. Je pense que des courses comme Singapour ont été chaque année très difficiles pour les pilotes, perdant beaucoup d’eau. Ce sera bien de l’avoir au moins là-bas déjà. Et je pense que cela ne fera que nous aider."
Sergio Perez rappelle lui "qu’il y a eu quelques occasions dans ma carrière où les choses ont atteint leurs limites sur le plan physique."
"Et je pense qu’à la vitesse à laquelle nous roulons, on ne veut pas voir quelqu’un s’effondrer dans la voiture ou quelque chose comme ça."
"C’est une très, très bonne chose, une très bonne initiative. Je ne l’ai pas essayé. Je n’ai pas vu le système. Je ne sais donc pas si cela fonctionne. Mais oui, j’espère que nous pourrons avoir quelque chose d’efficace pour ce genre de courses comme celle que nous avons eue l’année dernière ici ou à Singapour."
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