Red Bull voit vraiment Ferrari comme ’la grande menace’ cette saison

La F1 promet des surprises en 2022 selon Jonathan Wheatley

Par Franck Drui

2 février 2022 - 13:14

Red Bull s’est battu avec Mercedes pour le titre en 2021, mais se méfie du potentiel de Ferrari suite à l’arrivée des toutes nouvelles règles techniques de la F1.

Jonathan Wheatley, le directeur sportif de Red Bull, estime que la Scuderia est "l’équipe à surveiller cette année", reconnaissant les récents progrès tout comme la force de leur duo de pilotes.

"Je pense que c’est très difficile de prédire une hiérarchie à ce stade ; vous n’avez que vos propres références par rapport à la voiture de l’année dernière. Vous pouvez obtenir des extraits d’informations d’autres équipes, mais vous ne savez pas s’ils vous disent la vérité ou s’ils essaient simplement de vous inquiéter."

"En gros, vous devez regarder ce que vous faites dans votre propre bureau et vous devez faire le meilleur travail possible avec ça."

"Ferrari - et certainement leur unité de puissance - semblait être très forte à la fin de l’année ; c’était clairement la troisième équipe la plus rapide en 2021 sur les dernières courses."

"Ils ont également une excellente équipe de pilotes. Je n’étais pas sûr que ce duo fonctionnerait bien, mais ils semblent avoir très bien fait. Alors pour moi, Ferrari va être la grande inconnue, ou peut-être la grande menace cette année."

Wheatley ajoute qu’il n’aurait aucun problème avec le retour d’une équipe Ferrari en forme, ou avec d’autres rivaux... à condition que Red Bull reste en tête.

"Mon idée du championnat du monde parfait est celui que l’on gagne, évidemment !"

"Mais j’aimerais une belle batille de la première course à la dernière ; j’aimerais avoir des batailles tous les week-ends. J’aimerais voir six, huit pilotes capables de gagner une course et que c’est celui qui saura mieux gérer les 23 courses en tout qui l’emporte."

"Qui peut faire le moins d’erreurs ? Qui peut avoir la voiture la plus compétitive sur le plus de week-ends ? Qui peut capitaliser sur des appels stratégiques à la dernière minute ?"

"Ne vous méprenez pas, ce serait formidable de dominer et de gagner 23 courses par an ! Mais mon championnat idéal est celui où vous êtes épuisé à la fin de l’année, où vous avez réalisé quelque chose d’extraordinaire."