Red Bull veut un moteur 2026 qui s’éloigne des V6 actuels
Une optimisation nécessaire pour affronter les 10 années à suivre
Christian Horner est favorable au développement d’un futur moteur en Formule 1 n’ayant pas de descendance directe avec les V6 actuels. Le directeur de Red Bull pense qu’il faut recentrer le cahier des charges autour de l’objectif, et non du produit lui-même, et ne pas conserver à tout prix des pièces des V6 actuels.
"Je préférerais prendre le temps de proposer quelque chose d’excitant, de différent et de pertinent, qui réponde aux critères de coûts, de performance, et qui encourage les courses serrées" a déclaré Horner, qui préférerait reculer l’arrivée du règlement d’un an, alors qu’il est prévu en 2025, pour trouver la meilleure formule.
"Nous ne devons pas non plus négliger le son et l’émotion. Pour moi, ce sont les critères sur lesquels il faut se concentrer et ce serait dommage de reprendre ce qui est actuellement un moteur très cher et d’essayer de le rendre bon marché."
"Vous ne pouvez pas voler en première classe et payer un billet en classe économique. J’espère qu’il y aura une opportunité, surtout si c’est en 2026, de proposer un moteur durable, respectueux de l’environnement, qui utilise des biocarburants."
"On partirait un peu plus une feuille blanche, peut-être avec des éléments de standardisation où les coûts peuvent clairement être contrôlés, plutôt que de reporter ce que nous avons actuellement."
Horner comprend la volonté des marques actuelles de pousser pour que la base du V6 utilisé depuis 2014 soit conservée, tout en étant simplifiée pour réduire les coûts de développement et d’exploitation.
Une feuille blanche pour remettre le niveau à plat
Mais le Britannique juge aussi qu’il serait intéressant de repartir d’une feuille blanche et de laisser plus de libertés pour les constructeurs. Le moyen d’attirer de nouveaux constructeurs tout en leur permettant de ne pas accuser de retard ?
"Vous pouvez comprendre que les constructeurs existants qui ont investi dans ces moteurs veulent transférer ces propriétés intellectuelles sur le nouveau moteur. Mais le moteur actuel est extrêmement coûteux et la façon de réduire les coûts n’a pas encore été trouvée."
"Ce n’est pas aussi facile que de mettre en place un plafond de coûts, car bien sûr, un moteur est beaucoup plus difficile à contrôler lorsque la combustion s’applique à de nombreux autres aspects, surtout si vous êtes une équipe détenue par un OEM ou un fabricant de moteurs en Formule 1."
"Commencer avec une feuille blanche qui peut être clairement contrôlée, en réglementant le temps que vous êtes autorisé à passer sur le banc d’essai, cela encourage la créativité. Il doit également y avoir un filet de sécurité, pour que si un constructeur se rate, il ait la possibilité de se rattraper."
Il rappelle le besoin de trouver la bonne formule lorsqu’il y aura ce changement : "Ces moteurs seront utilisés pendant les dix prochaines années environ, ce qui nous mènera jusqu’en 2036. Nous devons trouver quelque chose qui soit pertinent et adapté à notre sport."
"Et bien sûr, il ne s’agit pas seulement du moteur, il va falloir l’intégrer à une voiture à faible traînée pour obtenir une bonne efficience. Cela a donc un impact énorme sur le châssis également. Par conséquent, partir d’une feuille blanche pour 2026 serait la bonne façon de procéder."
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