Red Bull risque-t-elle de ’s’effondrer’ avec les départs récents ?
Un grand défi mais pas une inquiétude fondée
L’avenir de l’équipe Red Bull s’assombrit-il au fil des annonces ? C’est ce que les observateurs de la F1 laissent entendre, alors que l’équipe a enregistré un nouveau départ crucial en la personne de Jonathan Wheatley, son directeur sportif.
Après Rob Marshall l’an dernier, parti chez McLaren F1, et Adrian Newey en début d’année, c’est donc Wheatley qui devient la troisième personnalité cruciale de Red Bull à quitter l’équipe, qui va rentrer dans une nouvelle ère en 2026 avec l’arrivée des moteurs Red Bull Powertrains Ford.
Pour le début de cette nouvelle ère réglementaire, Red Bull ne pourra plus compter sur certains des cadres qui ont fait sa réussite au début des années 2010 avec Sebastian Vettel et au début des années 2020 avec Max Verstappen.
Wheatley deviendra team principal de l’équipe Audi F1 à partir de fin 2025 ou 2026, et Red Bull a vendu la mèche avant que les nouveaux employeurs du Britannique ne puissent communiquer sur son recrutement.
Ce n’est pas la première fois cette année que Red Bull coupe l’herbe sous le pied d’une annonce pour un de ses employés sur le départ. L’annonce concernant Newey était arrivée durant le week-end d’hommage aux 30 ans de la mort d’Ayrton Senna, un moment durant lequel il s’est dit que Newey ne voulait pas communiquer.
Roger Benoit, journaliste au Blick, a révélé que Christian Horner lui avait déjà confirmé à Spa que Wheatley voulait s’en aller. "Je sais que Jonathan veut partir. C’est un homme coûteux et je peux employer plusieurs ingénieurs pour son salaire", aurait dit Horner au reporter suisse.
Wheatley avait failli reprendre les rênes de Red Bull quand l’affaire Horner a menacé la place de l’actuel directeur, qui semble finalement rester à son poste à long terme. Le fait que Wheatley parte est, selon Auto Motor und Sport, un signe que "Red Bull est en train de s’effondrer".
Difficile d’imaginer que Red Bull, qui est au sommet de la F1 depuis 15 ans, va réellement devenir une équipe de fond de grille dans les trois ans à venir, mais il est clair que la structure doit relever des défis qu’elle n’a jamais rencontrés.
Le fait de devoir produire son propre V6 turbo en est un, et l’on sait que Red Bull va découvrir ce métier. L’arrivée de Ford, constructeur moins expérimenté dans le domaine électrique en compétition que ses rivaux, est un autre challenge pour Red Bull.
L’équipe doit désormais annoncer une nouvelle structure technique et opérationnelle, et donc promouvoir ou recruter des cadres pour gérer différents départements. C’est cette phase qui va être intéressante, puisqu’il s’agira de la base qui permettra à Red Bull de rebondir après cette période délicate.
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