Red Bull : Mintzlaff exclut un départ de Marko... comme celui de Horner
Le PDG affiche aussi son optimisme concernant les règles de 2026
Il est souvent suggéré que la véritable loyauté de Max Verstappen à Red Bull réside dans son lien avec son mentor de 80 ans, le Dr Helmut Marko, qui, selon Toto Wolff, peut accompagner Max chez Mercedes F1.
Oliver Mintzlaff, le PDG de Red Bull présent à Miami, a tenu à rassurer quant au fait qu’il ne voyait pas un départ de son compatriote autrichien.
"Je pense que c’est hors de question," insiste Mintzlaff. "Helmut est étroitement lié à Red Bull et nous lui devons beaucoup. Il a également eu le courage de confier à Max un cockpit en Formule 1 à l’âge de 17 ans."
Il suggère également que les troubles autour du patron de l’équipe, Christian Horner, semblent désormais s’estomper. Il estime que le calme est en train de revenir, ce qui suggère que les Autrichiens ont accepté ce que les Thaïlandais leur imposent.
Lorsqu’on lui a demandé si Red Bull pouvait continuer à réussir avec Horner à la barre, Mintzlaff a répondu : "J’en suis convaincu. Il n’a en tête que le succès de l’équipe et est un très bon PDG."
Il a pourtant laissé partir Adrian Newey.
"Adrian a fait de grandes choses ici au fil des années et a joué un grand rôle dans nos victoires et 13 titres de champion du monde."
"C’est évidemment dommage qu’il nous quitte, mais nous en avons discuté dans un dialogue très juste et respectueux. Ce qu’il laisse derrière lui n’est pas seulement un héritage unique mais aussi une structure qu’il a contribué à construire."
"Bien sûr, il nous manquera – également en tant que personne – mais demain nous saurons encore construire une voiture de Formule 1 très rapide."
Horner supervise le développement du moteur de Formule 1 de Red Bull en collaboration avec Ford pour 2026 et au-delà, et la rumeur dit que Verstappen est nerveux à l’idée qu’il ne soit pas compétitif.
"Nous voulons continuer en 2026 là où nous sommes actuellement : au sommet de la Formule 1. Bien sûr, il n’y a aucune garantie, mais même si nous avons prouvé que nous pouvons gérer des changements de règles majeurs, d’autres équipes n’ont pas réussi à réduire l’écart avec nous depuis trois ans."
"Max l’aura remarqué aussi et cela me fait envisager l’avenir avec un optimisme total. Nous préparons 2026 depuis longtemps, et même si construire notre propre moteur est une tâche et un défi de grande envergure, nous sommes convaincus que nous pouvons le maîtriser."
"C’est la prochaine étape du développement de Red Bull."
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