Red Bull : Marko admet des ’différences d’opinion’, Verstappen calme le jeu

Il n’y a aucun problème ou prétendue lutte de pouvoir au sein de l’équipe Red Bull selon le champion du monde Max Verstappen.

A Austin, le Néerlandais avait déjà qualifié de "connerie" les rumeurs de désaccords potentiellement très importants entre les patrons Christian Horner et le Dr Helmut Marko.

Mais certaines sources pensent que l’intervention de Verstappen, compte tenu de ses liens étroits avec Marko, a effectivement mis fin à toute tentative d’Horner d’évincer l’Autrichien. Y a-t-il un fond de vérité ? Verstappen ne dément pas vraiment et suggère qu’il y a dû y avoir un apaisement.

"La confiance que nous avons - que j’ai bien sûr en Helmut et qu’Helmut a en moi - est très importante," a déclaré Verstappen à nouveau après les qualifications.

"Mais c’est aussi la même chose avec Christian. Après le décès de Dietrich (Mateschitz) l’année dernière, quelques nouveaux capitaines du côté autrichien ont été ajoutés. Mais c’est bien. Nous en avons parlé. Et en fait, tout va rester comme avant. Tout le monde reste ensemble, dans les mêmes rôles. C’est aussi important pour nous."

Quant à Marko, il pense qu’une grande partie du bruit autour de cette prétendue lutte pour le pouvoir n’est pas justifiée.

"Je pense que nous gagnons trop ! Il n’y a pas vraiment de nouvelles à vous donner ici. En général, la structure et le climat au sein de l’équipe sont bons. Il est clair qu’il y a quelques petites divergences d’opinions, mais tout se passe bien."

Marko admet également qu’il y a eu au départ quelques problèmes avec la nomination du successeur de Mateschitz, le nouveau PDG de Red Bull, Oliver Mintzlaff.

"Il est logique qu’une entreprise doive s’adapter et se positionner un peu différemment. Mais cela n’a rien à voir avec la façon dont nous travaillons et dont nous nous traitons les uns les autres."

Il a déclaré que sa relation avec Horner, directeur de l’équipe chez Red Bull Racing, était également intacte.

"Nous nous connaissons depuis 27 ans. Nous avons construit cela ensemble. La division du travail, c’est Christian qui s’occupe du côté opérationnel, je suis plus dans la stratégie. C’est bien et ça a fonctionné jusqu’à présent et nous veillerons à ce que cela fonctionne aussi à l’avenir."