Red Bull honore sa réputation d’équipe ‘offensive’ sur la stratégie selon Horner
Il évoque des ‘erreurs’ commises par la Scuderia
Dans la position du chasseur, Red Bull avait peut-être plus de latitude et de risque à prendre hier à Monaco, pour contrer et battre les Ferrari au jeu des arrêts aux stands.
L’équipe de Milton Keynes devait encore résister à la pression, et l’a superbement fait en particulier avec Sergio Pérez, auteur de tours décisifs quand cela comptait.
C’est justement sur le tour de sortie de Sergio Pérez en intermédiaires que revenait Christian Horner en particulier : c’est grâce à ce tour que Checo a pu doubler Carlos Sainz (qui lui-même a été gêné par la Williams de Nicholas Latifi, voir notre article).
« Le mur des stands a fait un super boulot, les stratèges, notamment les gars du garage, aussi, ils ont dû faire deux arrêts aux stands d’affilée avec Max et Checo. »
« Checo surtout, sa performance, sur le tour de rentrée et de sortie, notamment sur les pneus intermédiaires, était époustouflante. »
« La puissance de ce tour de sortie était énorme. Checo l’a absolument réussi à la perfection. »
Red Bull a donc battu Ferrari au jeu de la stratégie, la Scuderia retombant dans ses travers. Le patron de Milton Keynes ne se prive pas de souligner que les erreurs d’une équipe ont donné la victoire à l’autre (même s’il est plus facile de prendre des risques en ne menant pas un Grand Prix).
« Bien sûr, nous devions aller chercher la victoire. Mais nous avons aussi capitalisé sur les erreurs qui ont été commises, les circonstances étaient les mêmes pour tout le monde et c’était très serré entre les deux équipes. »
« Je nous ai toujours décrit avec fierté comme étant une équipe qui prend l’offensive la première, qui attaque. Nous nous sommes toujours concentrés sur les bases, qu’il s’agisse de stratégie, d’arrêts aux stands, de réflexion, et hier, il s’agissait de réfléchir et de réagir à la situation telle qu’elle se présente à vous. »
« Toute l’équipe a brillamment réagi, et les pilotes ont bien sûr dû jouer leur rôle. »
« À un moment, il semblait que Ferrari avait la course dans la poche. Charles dans les premiers tours semblait avoir les choses sous contrôle, il avait le soutien de son coéquipier derrière lui aussi. »
« Mais nous avons très bien réagi aux conditions et nous avons bien géré les points de bascule sur les pneus, le double arrêt, etc. ça a très bien marché pour nous. »
« Nous nous sommes demandés si nous devions passer directement des pluie aux slicks, comme nous l’avions vu avec Lewis [Hamilton], quand [la stratégie] nous avait fait mal il y a quelques années avec Daniel [Ricciardo], mais nous avons décidé que c’était plus rapide de passer par l’inter avant de passer au slick. »
Visiblement ravi, Christian Horner n’avait rien à redire (pour une fois ?) de la gestion de la course par la FIA, notamment après les multiples reports du lancement du Grand Prix en raison de la pluie.
« C’était une course incroyable. Nous savions qu’il y avait un peu de pluie, mais je ne pense pas que nous nous attendions à ce qu’elle soit tropicale, au début de la course. C’était un peu chaotique avec les retards, les pneus qui arrivaient sur la grille, hors de la grille, sur la grille. »
« Mais avec la quantité de pluie qui est tombée, il aurait été impossible de courir dans ces conditions. »
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