RB F1 et Tsunoda arrivent en grande forme au bon moment à Monaco

C’est un Yuki Tsunoda en pleine forme qui arrive à Monaco, un circuit où justement, un pilote doit absolument être en totale harmonie avec la voiture.

Le Japonais pourra-t-il continuer d’impressionner le paddock en Principauté, en signant une Q3, voire mieux ? Il semble en tout cas très en verve.

« Je me sens généralement confiant pour ce week-end, j’ai marqué des points lors des deux dernières courses, trois si l’on compte le sprint à Miami. Monaco est un circuit difficile et très excitant où les qualifications sont toujours spéciales. En fait, l’année dernière, c’était la première fois que je passais en Q3 à Monaco, et je peux faire la même chose ce week-end. Ce serait formidable si je pouvais continuer à marquer des points dimanche. »

« Je pense que l’équipe est en bonne forme ; nos performances, notre régularité et notre compétitivité se sont améliorées depuis Miami, donc je n’ai pas d’inquiétude. Notre objectif est d’extraire encore plus de performance de la voiture, en particulier le samedi après-midi, qui est vraiment la première partie de la course elle-même car la position sur la grille est si importante. Et je crois que nous serons en mesure de bien performer à nouveau ce week-end. »

Daniel Ricciardo, même s’il demeure globalement moins performant que son coéquipier, apparaît lui aussi en progrès, notamment depuis son fameux changement de châssis.

De retour en Principauté, le deuxième pilote RB F1, qui a gagné ici à Monaco, pourra-t-il confirmer son redressement sur un circuit qui ne pardonne pas ? Ce serait le meilleur signe de son renouveau...

« Tout d’abord, je suis très excité à l’idée de pouvoir courir à nouveau à Monaco, après avoir dû manquer le Grand Prix l’année dernière. C’est l’un de ces endroits qui est tout simplement différent, c’est un feeling si spécial. »

« Avec le recul, j’ai beaucoup de bons souvenirs de cet endroit et je suis impatient de voir ce que je peux y faire ce week-end. En termes de performances, nous sommes plus constants avec la voiture et c’est important pour Monaco. Le résultat de la course dépend vraiment des qualifications et la dernière fois, à Imola, nous avons réussi à placer les deux voitures en Q3 pour la première fois de l’année, ce qui est bon signe. Si nous avons un week-end propre et que nous pouvons répéter cela, nous devrions être en bonne position pour dimanche. »

Jody Egginton, le directeur technique de l’équipe, lui a livré quelques détails plus précis sur les exigences requises par ce circuit de Monaco : en quoi est-il absolument peu représentatif du reste du calendrier ?

« Le défi unique de Monaco en fait une exception : les murs sont proches et la piste étroite, ce qui crée un circuit gratifiant mais difficile à piloter, en particulier lors des qualifications. Obtenir la meilleure position possible sur la grille de départ le samedi procure le plus grand avantage de tous les circuits du calendrier. L’un des paramètres clés de l’optimisation de la voiture et du pilote étant de monter en performance, tour après tour, ce qui nécessite aussi de maximiser le temps de piste. »

« L’énergie des pneus est très élevée à Monaco, en raison des nombreuses sections à l’adhérence limitée et à fort freinage et des exigences de motricité. Les pilotes doivent rester concentrés sur le contrôle du patinage des roues afin de maintenir les pneus dans une bonne situation sur le plan thermique. »