RB F1 croit toujours en ses évolutions de Monza

C’est la crise de confiance chez RB F1 : les évolutions apportées au retour de la trêve estivale ne fonctionnent pas du tout. Pire, elles semblent même avoir fait reculer l’équipe dans la hiérarchie (on parle ici en particulier du nouveau plancher). C’est par exemple ce que confiait Tsunoda, en plein désarroi après le GP d’Italie.

Et pourtant, l’autre pilote maison, Daniel Ricciardo aurait bien besoin d’une voiture performante pour briller sur la piste, ce week-end à Bakou : il doit en effet montrer qu’il mérite toujours de rester en F1, alors que son baquet pour l’an prochain est clairement menacé.

L’Australien confirme que RB F1 conservera son nouveau plancher… avant de l’abandonner après les essais libres s’il ne donne pas satisfaction ?

« J’ai hâte d’être à Bakou » confie pour l’heure Daniel Ricciardo.

« C’est un vrai circuit et comme dans tout tracé urbain, vous devez rapidement trouver les limites. »

« Je sais que l’équipe de Faenza a travaillé dur et je suis impatient d’essayer le nouveau plancher ce week-end. Ce sera un bon défi, mais je suis sûr que nous pourrons marquer des points. »

Yuki Tsunoda aurait lui besoin d’un scénario fou, rempli de voitures de sécurité, pour marquer des points : mais il relève que l’enchaînement de voitures de sécurité a été rendu un peu moins probable par les modifications apportées au circuit récemment.

« J’aime ce mélange inhabituel d’une très longue section à grande vitesse depuis le dernier virage à droite jusqu’au Virage 1, avec une section très serrée à travers la vieille ville. Par le passé, ce circuit a bien convenu à notre voiture et j’ai terminé dans les points à deux reprises. Les murs sont proches et il faut donc être très précis, même s’ils ont reculé certains d’entre eux cette année et ajouté des ouvertures pour ne plus que les voitures s’arrêtent sur la piste, ce qui réduit peut-être les chances d’avoir recours à la voiture de sécurité, ce qui est souvent le cas ici. »

« C’est un circuit qui vous tient très occupé, avec un très grand nombre de changements de vitesse, tout comme Singapour, qui sera la prochaine étape. »

Jody Egginton, le directeur technique, a livré enfin des détails techniques intéressants : à la fois sur le circuit azéri et sur le nouveau plancher apporté à Monza. Les tests vont continuer ce week-end pour évaluer la performance de cette pièce, qui aurait donné toute satisfaction dans le simulateur. Mais du simulateur à la piste…

« Ce circuit de six kilomètres de long offre un bon mélange de défis pour les ingénieurs et les pilotes, avec une longue ligne droite nécessitant une bonne efficacité aérodynamique : car les voitures peuvent dépasser les 345 km/h, tandis que les 20 virages, qui sont principalement à vitesse réduite, exigent de fortes performances en matière de freinage et de motricité. Le circuit passe par le vieux quartier de la ville, et dans cette section étroite de la piste, la proximité des murs médiévaux ajoute un facteur de risque supplémentaire pour les pilotes. Cette caractéristique, associée aux sections plus normales du circuit bordées de barrières, fait de Bakou l’un des circuits les plus exigeants sur le plan technique du calendrier de la F1 et peut également offrir un peu plus d’imprévisibilité ! »

« En ce qui concerne la bataille dans le milieu de grille, elle reste très serrée et nous restons concentrés sur l’optimisation de ce que nous pouvons extraire de nos voitures - dans le but de nous battre pour les points avec nos deux pilotes. »