Räikkönen ne se sent pas le numéro 1 chez Alfa Romeo
Un rôle de leader qu’il refuse d’assumer
Kimi Räikkönen est de retour au bercail : le Finlandais, après avoir quitté Ferrari, a trouvé refuge chez Alfa Romeo, ex Sauber, chez qui il avait débuté sa carrière en F1.
« C’est formidable d’être de retour, je suis très heureux » confie Kimi Räikkönen à propos de son come-back. « Si ce n’était pas le cas, je ne serais pas ici. C’est bien sûr sur difficile d’oublier qu’en 2001, dans la Sauber, je disputais ma première saison en F1. Ce fut une bonne année. Je vivais déjà ici à l’époque. Ce sont des souvenirs géniaux. »
Hinwil a-t-elle beaucoup changé par rapport à la saison 2001 ?
« Déjà en 2001, ça avait bien fonctionné, l’usine produisait de bonnes voitures. Les installations sont géniales. Je ne pense pas que quelque chose manque sur ce plan. »
Pourquoi avoir décidé de quitter une écurie de pointe, pour poser ses bagages dans une écurie de milieu de grille ? Kimi Räikkönen pourrait-il un jour regretter ce choix ?
« Au fond de moi, je sais que j’ai pris la bonne décision pour moi, c’est ce qui importe pour moi. Au bout du compte, il n’y aura qu’une voiture et qu’une équipe qui gagnera à la fin de l’année. Au fond de moi, ça fait sens et c’est seulement ce qui importe pour moi : les résultats. J’espère que nous pourrons obtenir de bons résultats, mais bien sûr ce ne sera pas facile. »
« Si ça ne me plaisait, je ne le ferais pas. Bien sûr certains jours, il semble que ce ne soit pas le meilleur job du monde. Mais dans tout travail, vous avez des bons et mauvais jours. Je prends du plaisir à conduire, donc c’est pourquoi je veux continuer à faire cela. C’est vraiment une question de plaisir. »
Qu’est-ce qui fera de cette saison 2019 une saison réussie pour Kimi Räikkönen ? Le plaisir ? Les résultats ? Un podium ?
« Nous voulons bien performer, mais il est très difficile de dire où nous nous positionnerons. A Barcelone, nous aurons une première idée, mais ce n’est qu’à la première course, bien sûr, que nous le saurons vraiment. J’ai des espoirs, mais il faudra attendre de voir quelques courses ce que nous pourrons faire. Ce sera un peu délicat au début, mais je suis sûr que nous ferons du bon boulot à Barcelone. »
Sauber a fini 2018 en trombe… de quoi être optimiste pour 2019 ?
« Espérons que ces progrès continuent. J’ai fait seulement le dernier test à Abu Dhabi. J’espère que nous avons produit une bonne voiture. Nous avons besoin de continuer à progresser, de rendre cette voiture rapide. Mais nous ne savons pas encore où nous en sommes aujourd’hui. »
Kimi Räikkönen a énormément plus d’expérience que son nouveau coéquipier, Antonio Giovinazzi. Se voit-il comme le numéro 1 chez Alfa Romeo ?
« Je ne me sens pas dans un rôle de leader, je ferai ce que je peux faire. Je saurai si je me débrouille bien. On peut attendre de moi des résultats, mais je ne sens pas plus de pression que lors des années précédentes. Bien sûr, c’est une nouvelle équipe, il y a une manière différente de faire les choses, mais pour le moment, tout se passe très bien. »
Quel conseil donnerait-il d’ailleurs au jeune Italien ?
« Antonio a déjà disputé deux courses, il a déjà une bonne idée de la F1, aussi grâce à Ferrari. Il a une très bonne compréhension de ce qui l’attend, de tout ce qui l’attend. Ce ne sera pas un environnement très différent de ce qu’il connaît aujourd’hui, bien sûr, ce sera un peu plus âpre, mais je suis sûr qu’il prendra du plaisir. »
Fidèle à lui-même, Kimi Räikkönen a été par ailleurs très peu sensible au changement de nom de Sauber, devenue Alfa Romeo Racing.
« Je ne me soucie pas vraiment du nom de l’équipe, du moment que nous performons bien ! Alfa Romeo a une grande histoire en F1, donc c’est formidable de voir ce nom de retour, même si c’est un peu triste de voir partir le nom Sauber. Mais le nom Sauber figure toujours à l’arrière de la voiture, donc c’est bien. »
Enfin, cette saison 2019 amène aussi son lot de changements aérodynamiques. Réussiront-ils à améliorer le spectacle en course ? Kimi Räikkönen est très prudent…
« Nous le découvrirons bientôt. Je ne pense pas que ça soit très difficile pour les équipes de trouver plus d’appui aux voitures. C’est supposé aider les dépassements, nous aurons peut-être une idée dès Barcelone. »
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