Racing Point n’a ‘pas de plan B’ au cas où ses conduits de freins sont déclarés illégaux
Mais Otmar Szafnauer pense que c’est impossible
La 4e place de Racing Point au classement des constructeurs est actuellement en danger : car si les plaintes de Renault (déposées après la Styrie et la Hongrie) sont confirmées par les experts de la FIA, l’équipe perdra ses très bons résultats lors des deux dernières courses.
Mais cela arrivera-t-il ? Le verdict (avant un possible appel) est attendu pour avant le Grand Prix du Royaume-Uni, la première des deux courses à Silverstone.
Les conduits de freins sont au centre de la polémique : Racing Point a-t-elle bénéficié de transferts de technologie de Mercedes pour les développer ? Ou l’équipe ne s’est-elle basée que sur des photos pour mener ses propres recherches ?
Et que se passerait-il si ces pièces, très complexes à dessiner, étaient déclarées illégales ? Racing Point a-t-elle prévu un plan B ?
Ce n’est pas le cas selon Otmar Szafnauer : il s’agit peut-être d’un moyen, aussi, de mettre la pression sur la FIA…
« Non, vous savez juste qu’ils ont protesté contre les conduits de frein, et nous n’avons pas d’autres conduits de frein. »
« Nous n’avons aucune inquiétude. Nos conduits de frein sont légaux, nous les avons fait rouler le week-end dernier, à nouveau ce week-end et nous ferons rouler à nouveau à Silverstone. »
Otmar Szafnauer, le directeur d’écurie, se veut donc confiant pour le moment : il ne voit pas comment la FIA donnerait raison à Renault.
« Il est impossible qu’ils soient illégaux. Les conduits de freins, pour votre information, prennent beaucoup de temps à concevoir et à fabriquer, ils sont très, très compliqués, et nous avons 886 dessins différents pour nos conduits de freins. »
« La seule raison pour laquelle vous pouvez ressentir un peu de frustration est probablement parce que je dispose de toutes les informations sur la façon dont nous les avons conçus et développés. Et le reste du monde ne le sait pas encore parce que nous n’avons pas révélé cela aux commissaires. Nous l’avions divulgué à la FIA, et la FIA était convaincue que ce que nous avions fait était absolument légal. »
« Cependant, ce n’est pas comme ça que le système judiciaire fonctionne. Ce sont les commissaires qui ont le droit et le pouvoir de décider. Nous devons donc maintenant informer les commissaires également. »
Les délais avant de confirmer les derniers bons résultats de Racing Point sont donc de nature à frustrer Otmar Szafnauer...
« Et cela prend juste un peu de temps parce que lorsque la FIA est venue nous voir pour enquêter sur la façon dont nous avons conçu et développé la voiture, y compris les conduits de frein, ils sont venus à l’usine, y ont passé deux jours, ont interrogé des gens qui ont regardé tous nos dessins, ont examiné le processus de conception et de développement, ce que nous avons fait dans le tunnel et la CFD, comment nous en sommes arrivés là, et ils étaient satisfaits. »
« Avec les stewards, vous ne pouvez pas faire ça. Vous devez leur apporter les données, et ensuite leur expliquer avec des dessins, ce que vous avez fait. Cela prend un peu plus de temps. »
« La seule raison pour laquelle je suis frustré est que je sais ce que nous avons fait et pourquoi c’est légal. Et ce n’était pas une faille ou quoi que ce soit. C’est juste frustrant quand je sais que nous sommes dans la légalité et que je reçois toutes ces questions sur ce qui se passe si vous perdez. C’est ça qui est frustrant. »
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