Racing Point doit comprendre sa perte de rythme en qualifications
La météo est envisagée comme un facteur décisif
Directeur technique de Racing Point, Andrew Green admet qu’il ne s’attendait pas à voir son équipe perdre autant en performance entre vendredi et samedi. Il confirme que le recul dans la hiérarchie s’est fait entre les deux journées, alors que Lance Stroll s’est qualifié sixième et Nico Hülkenberg a été éliminé en Q2.
"Nous pensons avoir perdu en rythme depuis vendredi, ce n’était pas entre les EL3 et les qualifications" a expliqué Green. "Nous pensons que l’équilibre de la voiture n’avait pas vraiment changé. Il a changé à cause de la direction du vent, certains virages allaient mieux, d’autres moins bien, mais notre compétitivité a baissé."
"Quand les pilotes ont dû attaquer, ce n’était plus là. Ils ont tous les deux dit qu’ils pensaient que la compétitivité était présente. Ils ont dit ’on peut aller une demi-seconde plus vite’. Il y avait bien mieux à faire mais en attaquant ça n’a pas fonctionné, et nous devons comprendre pourquoi."
Green veut que Racing Point comprenne le problème, d’autant que la F1 retourne à Silverstone le week-end prochain, et que la chaleur y sera bien plus présente : "C’est lié au changement de conditions climatiques, c’est sûrement un facteur important sur la raison pour laquelle nous avons perdu du rythme."
"Mais les conditions seront différentes pour la course et elles seront encore différentes la semaine prochaine, donc nous devons maîtriser cela. Il y a aussi un point d’interrogation sur le déploiement du moteur et notre utilisation de celui-ci pour faire au mieux. Il y a plusieurs domaines dans lesquels nous n’avons pas été bons."
Green a été impressionné par la capacité d’adaptation de Hülkenberg, qui a fait un retour très tardif à la compétition pour remplacer Sergio Pérez au pied levé, et note en particulier sa mémoire des procédures au sein de l’équipe : "Nous ne sommes pas au courant des procédures chez Renault, mais il a une bonne mémoire."
"Et je pense que beaucoup de procédures auxquelles il était habitué quand il conduisait pour nous pendant plusieurs saisons n’ont pas vraiment changé. Elles ont peut-être évolué un peu, mais les principes généraux qui les sous-tendent sont tous très similaires."
"Il s’est donc glissé dedans de manière incroyablement transparente. C’était comme s’il n’était jamais parti. C’est la raison pour laquelle nous l’avons voulu dans la voiture en premier lieu. C’était un temps si court que nous voulions quelqu’un dont nous savions que nous pourrions tirer le meilleur part. Donc, à cet égard, ce n’était pas si difficile pour lui. Je pense que le changement de pilote a été relativement simple."
Pour Green, qui se joint à de nombreux observateurs, estime que c’est le physique qui a posé le plus de problèmes à Hülkenberg. Bien que l’Allemand soit en forme et bien entraîné, il lui faut se réadapter aux contraintes physiques imposées par la F1 : "Son plus gros inconvénient est de ne pas avoir été dans une voiture pendant neuf mois. Je pense qu’il est un peu rouillé."
"Du point de vue de son installation, cela s’est plutôt bien passé. Il y a encore quelques modifications que nous pourrions apporter pour lui rendre la vie un peu plus confortable, mais il ne s’est pas vraiment plaint du confort de la voiture depuis qu’il y est monté."
"Lance est un pilote assez grand, donc il est assez proche, il est à moins de deux centimètres de Lance. Ce n’était donc pas trop serré. Le plus important est juste le temps passé dans la voiture. Je pense que s’il fait une bonne course et qu’il ajoute une cinquantaine de tours à son actif, il en sortira probablement un peu fatigué et un peu endolori lundi, mais avec beaucoup plus de connaissances."
Aston Martin F1 Team
Newey, Cardile, Blandin,... y a-t-il trop de têtes pensantes chez Aston Martin F1 ?
Alonso détermine sa meilleure course depuis son retour en F1
Aston Martin F1 : Krack est ’honnête’ au sujet de la saison 2024
Comment Aston Martin F1 fait-elle pour garder le moral ?
+ sur Aston Martin F1 Team