Quinzième, Grosjean est dépité : ’J’ai la rage’

Les Haas se sont encore effondrées en course

Par Emmanuel Touzot

1er septembre 2019 - 17:59
Quinzième, Grosjean est dépité : (...)

Neuvième sur la grille, sixième au premier tour, 15e à l’arrivée : Romain Grosjean ne cachait pas une énorme déception et une colère peu contenue à l’arrivée de la course, au micro de Canal+.

"J’ai la rage" a-t-il lancé en serrant les dents. "La voiture était vraiment bien en début de course, on tenait le rythme et j’étais content, [Sergio] Pérez ne revenait pas, j’avais une bonne sensation."

Tout s’est compliqué après son arrêt au stand, lorsqu’il s’est retrouvé dans le trafic : "On met les médiums, la sensation était toujours bonne, et on arrive derrière la Renault il nous manquati 20 km/h ! On ne pouvait rien faire, après on se faisait doubler à tous les tours, les pneus ont donc chuté en température, ça a été la bérézina."

Une frustration d’autant plus difficile à contenir pour le Français, qu’il avait retrouvé un bon feeling au volant d’une Haas qui avait tendance à se montrer beaucoup plus capricieuse lors des courses précédentes : "Quand vous conduisez comme ça, que vous êtes bien, que vous ne faites pas d’erreur... que vous êtes sixième et que vous vous retrouvez 15e à cause de la vitesse en ligne droite, c’est horrible."

Il admet que les compromis effectués sur le plan aéro pour que la VF19 parvienne mieux à faire fonctionner les Pirelli ont été à l’origine de ce déficit : "Ce sont les réglages qu’on a dû faire pour faire fonctionner les pneus, ça allait très bien à l’air libre mais dans le trafic c’était impossible."

Son équipier, Kevin Magnussen, n’a même pas eu le loisir d’un très bon premier relais, alors que sa monoplace s’est effondrée en performance après quelques tours : "Le premier relais avec les pneus tendres était très pénible, il n’y avait absolument aucune adhérence et nous étions en train de tomber dans la hiérarchie et de nous faire doubler tout le temps."

"En fait, j’ai fait le mauvais choix en demandant de rester un peu plus longtemps en piste avec ce pneu. C’était tellement désespérant ensuite. Nous ne pouvions qu’attendre une nouvelle voiture de sécurité ou quelque chose du genre. Je sentais que c’était ma seule chance de revenir."

La fin de course a été à peine meilleure et il a fini juste devant Grosjean : "Lorsque nous avons fini par mettre les médiums, la voiture a repris vie, est revenue à la normale et elle était très bien à nouveau. C’est tellement imprévisible et vous ne savez pas à quoi vous attendre avec ces Pirelli. C’est frustrant."

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