Qualifications sprint : ’chaque promoteur en voulait’, la F1 en retient 6
Ross Brawn se réjouit de ce succès
La F1 organisera à Interlagos la troisième et dernière des qualifications sprint de l’année. Mais en 2022, il y en aura le double.
Alors que l’on discutait de six ou sept qualifications sprint pour l’an prochain, Ross Brawn a tranché : il a annoncé que six qualifications sprint auront finalement lieu en 2022.
Ce que révèle surtout le manager des sports mécaniques pour Liberty Media, c’est que « tous » les 23 promoteurs au calendrier auraient souhaité disposer de ces qualifications sprint.
En clair, la demande existe, elle est énorme et le nombre de qualifications sprint pourrait logiquement augmenter à moyen terme.
« Nous avons en principe convenu avec les équipes que nous envisagerions six événements pour l’année prochaine. »
« Tous les promoteurs veulent avoir un sprint. »
« Il n’y a pas d’inconvénient pour un promoteur à ce que le vendredi ait une plus-value, car le vendredi devient un vrai jour de compétition. Il est clair que tous les promoteurs aimeraient avoir un sprint. »
Puisque 23 Grands Prix veulent des qualifications sprint, pourquoi ne pas en organiser sur encore plus de circuits ? Ross Brawn relativise cependant.
« Il y a un certain nombre de facteurs que nous devons prendre en considération. Le premier est la répartition sur l’année. Est-ce que nous répartissons ces événements tout au long de l’année ? »
« Ce n’est probablement pas quelque chose que nous aimerions avoir à la première course, et probablement pas quelque chose que nous voulons à la dernière course. Le type de circuits est à envisager aussi - une fois que nous aurons vu comment ces voitures 2022 fonctionnent et se développent, ce serait bien d’avoir une variété. Et comment jugeons-nous cela ? »
« Notre point de vue est que nous devrions prendre des mesures progressives pour l’année prochaine, mais pas des mesures radicales. Et c’est en partie parce que nous avons une nouvelle voiture qui arrive et tout le monde a besoin de s’installer un peu. »
« On y va doucement, étape par étape. Sur la base de six, vous pourrez alors décider si vous voulez augmenter le nombre. Je ne pense pas que nous devrions avoir peur de le faire, car ce faisant, nous mesurerons le succès du sprint. Et si c’est le format de l’avenir, alors je pense que nous nous y sommes pris de la bonne manière. »
« Mais nous pourrions également conclure que le fait d’en faire une vitrine ajoute de l’intérêt. »
« Nous sommes positifs sur ce concept de sprint et très heureux que la F1 ait été assez courageuse pour essayer un concept alternatif sur trois courses afin de voir comment il fonctionne, ce qui, je pense, est un bon exemple de la façon dont nous devrions peut-être envisager les choses à l’avenir. »
Comme Ross Brawn le confirme, la revalorisation du vendredi, avec les qualifications traditionnelles déplacées à ce jour, est la vraie plus-value de ce format.
« Nous voulons que les promoteurs soient en mesure d’améliorer leurs vendredis et d’attirer plus de monde - nous voulons que les promoteurs soient en mesure de récompenser les foules qu’ils rassemblent. Si vous regardez Austin, ils ont eu une foule fantastique le vendredi. Et c’était amusant. C’était génial à voir. »
« Pourrions-nous soutenir les circuits qui peuvent attirer ces publics le vendredi et ainsi en tirer le meilleur parti ? Les choses sont donc très ouvertes. C’est une discussion très ouverte. Les promoteurs - 100 % d’entre eux - veulent ce format. Vous pouvez comprendre pourquoi. »
« Ce format a eu un impact plus important sur le vendredi que nous l’avions prévu. »
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