Privée d’évolutions, Williams craint un autre week-end compliqué en Autriche

Le défi logistique a rendu difficile l’acheminement de toute nouveauté

Par Alexandre C.

26 juin 2019 - 11:54
Privée d'évolutions, Williams (...)

En Autriche ce week-end, Williams se présente sans nouveautés majeures, et donc sans espoirs particuliers. L’écurie de Grove tentera surtout de mieux faire fonctionner les Pirelli, ainsi que les quelques pièces reçues lors des dernières courses.

Une fois de plus largement battu par son coéquipier en qualifications, au Paul Ricard, Robert Kubica retrouvera avec bonheur les courbes de Styrie.

« J’apprécie de courir en Autriche. La piste est courte et semble simple, mais elle ne l’est pas en réalité. Le circuit commence par une longue ligne droite avec de grosses zones de freinage, et des virages secs. La deuxième partie du circuit est composée de deux virages à gauche à haute vitesse. Le dernier virage est très difficile, puisque vous y entrez à l’aveugle alors même que vous devez y arriver avec pas mal de vitesse. »

« Disputer une deuxième course en deux semaines, c’est une période intense pour les équipes, mais nous y sommes bien préparés, puisque l’Autriche, l’an dernier, était au milieu d’une série de trois courses d’affilée. »

« Le pilotage est sympathique au Red Bull Ring, surtout quand vous regardez les paysages verts qui entourent la piste. C’est un sentiment spécial. J’ai hâte de retourner là-bas. »

George Russell connaît déjà le Red Bull Ring, puisqu’il y a couru en formules inférieures… avec un certain succès !

« J’ai hâte de disputer le Grand Prix d’Autriche. Je suis parti en pole et j’ai gagné ici, en GP3 comme en F2. J’ai de bons souvenirs, ce qui me donnera plus encore confiance pour ce week-end. »

« Je pense que ce sera de nouveau un week-end difficile pour nous, mais je vais me concentrer pour tirer le maximum de notre package. »

Dave Robson, l’ingénieur de course en chef chez Williams, rappelle les principaux défis techniques du Red Bull Ring, et notamment sa spécificité qui pourrait causer des problèmes de fiabilité : l’altitude (plus de 600 mètres au-dessus du niveau de la mer).

« L’altitude est l’une des plus élevées de l’année, et le différentiel des niveaux d’élévation est le plus grand de tout le calendrier, Spa excepté. Ces caractéristiques se combinent avec une surface de piste lisse, et des vibreurs élevés, ce qui posera un défi aux pneus, aux freins et aussi aux unités de puissance. »

« Le tracé, avec trois lignes droites, et seulement neuf virages, est l’un des plus courts de l’année. La pole position, l’an dernier, a été signée en seulement 63 secondes. »

« Comme en France, Pirelli a sélectionné les trois composés du milieu de sa gamme ; des stratégies similaires peuvent, ainsi, être attendues. Le pneu avant-droit peut être mis à rude épreuve dans le complexe enchaînement des virages 5 et 6, si les pilotes souffrent pour garder de la température dans les pneus durant le reste du tour. »

« Puisque le Grand Prix de France n’était qu’il y a quelques jours, le défi logistique fait que les voitures ne changeront que bien peu par rapport à la semaine dernière. Par conséquent, notre programme de test, le vendredi, se concentrera sur la compréhension des pneus. »

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