Présentation du Grand Prix d’Italie 2020
Le premier des trois GP dans le pays
Cette année, le Grand Prix d’Italie est la première des trois courses disputées de l’autre côté des Alpes. Du fait de la pandémie de Covid-19, la F1 se rendra au Mugello une semaine après, puis à Imola en octobre.
C’est la huitième manche du championnat, et il se pourrait que ce soit la première course lors de laquelle les modes moteur pour les qualifications sont interdits, après qu’ils ont été finalement autorisés à Spa.
Dès lors, on pourrait s’attendre à un équilibre différent des performances et de la hiérarchie sur le circuit le plus dépendant de la puissance moteur de la saison. Cependant, rien ne semble en mesure de permettre à Ferrari de sauver la face à domicile, après un Grand Prix de Belgique désastreux.
Difficile d’imaginer Sebastian Vettel ou Charles Leclerc viser la Q3 ou les points à la régulière, et il n’est pas impossible que la Scuderia soit rassurée par l’absence des Tifosi, toujours très passionnés, qui n’auraient certainement pas trouvé les performances de l’équipe à leur goût.
Du côté du moteur :
Monza est le circuit le plus typé ‘moteur’ du calendrier. Plus de 75 % du tour est négocié à plein régime, plus que sur n’importe quelle autre piste de la saison. On recense quatre phases d’accélérations continues de 13 secondes en moyenne : la ligne droite des stands, la Curva Grande, la section séparant les Lesmos de la Variante Ascari et enfin celle entre Ascari et la Parabolica. Avec 16 secondes, la première citée est la plus longue.
Malgré un moteur à combustion interne flirtant souvent avec le rupteur, la consommation d’essence au kilomètre est relativement basse par rapport à des tracés moins rapides. Cela s’explique en partie par son court développé et une vitesse moyenne constante et élevée, mais aussi par les faibles appuis réduisant le temps nécessaire pour couvrir une distance donnée.
Les longues périodes d’accélération génèrent un flux permanent de gaz d’échappement. Grâce à cette énergie disponible et au temps passé à plein régime, le turbo tournera à son maximum sur plus de 80 % du tour.
Malgré les violents freinages sur les trois chicanes, le MGU-K n’est pas particulièrement sollicité à Monza. Chaque phase de freinage est très courte et il n’y a que trois virages lents. Par rapport à un circuit sinueux comme la Hongrie, il récupère à peine l’énergie maximale autorisée par le règlement. Bien que cela soit difficile à atteindre, il compensera en s’activant à mi-course de la pédale d’accélérateur pour suralimenter le moteur. Le MGU-H le rechargera également dans les lignes droites.
Alors qu’elles décélèrent de plus de 300 km/h à 80 km/h sur les chicanes, les monoplaces retrouvent leur rythme de croisière en moins de huit secondes. Cela donne lieu à des freinages d’une à deux secondes, parfois plus rapides qu’un clin d’œil. La stabilité au freinage et à la reprise est si importante que les ingénieurs porteront une attention particulière aux cartographies moteur et à leur interaction avec la configuration aérodynamique à faible charge.
Du côté du tracé :
Avec son parfum historique, Monza figure parmi les courses les plus prestigieuses du calendrier. Dans son tracé actuel, Monza est rapide et fluide grâce à ses longues lignes droites et ses célèbres chicanes. Le virage le plus connu est le dernier : la Parabolica conditionne la ligne de départ-arrivée 1,4Km et a accueilli de superbes dépassements en 62 ans de F1.
Virages 1/2 – La ligne droite des stands se resserre avant le Rettifilio. Les vibreurs y sont véritablement chevauchés par les pilotes cherchant la trajectoire la plus courte et la plus directe dans cet enchaînement.
Virage 3 – Il faut conserver le rythme dans la Curva Grande, où une bonne aspiration peut être utile avant le gros freinage formant une zone de dépassement à l’entrée du gauche-droite de la Variante Roggia.
Virages 4/5 – Même si cette chicane est bien plus rapide que la première, les bordures sont à nouveau exploitées au maximum. Tout excès peut déstabiliser les monoplaces et casser la vitesse jusqu’aux Lesmo.
Virages 6/7 – Les Lesmo s’attaquent à plus de 260 km/h, et à 180 km/h minimum pour le deuxième droite plus serré. On n’y retrouve souvent qu’une poignée de F1 en raison de leur manque relatif d’appuis.
Virages 8/9/10 – Abordée en troisième avant de passer rapidement le quatrième rapport, la Variante Ascari requiert une précision extrême. Le premier gauche et le droite suivant se négocient au moins à 170 km/h avant l’accélération dans le dernier gauche où les voitures brossent le vibreur extérieur pour avaler la ligne droite opposée.
Virage 11 – À environ 335 km/h, les pilotes freinent et rétrogradent en quatrième vitesse pour défier le virage à droite de la Parabolica. Depuis 2014, les graviers de la zone de dégagement ont été remplacés par du bitume, d’où des freinages de plus en plus tardifs à son entrée.
Forces en présence :
Une chose est certaine, Mercedes fera toujours figure d’épouvantail pour la concurrence, qui aura fort à faire pour détrôner l’équipe qui n’a concédé qu’une victoire cette saison.
Derrière, on peut penser que Red Bull sera encore dauphine du team champion du monde, tandis que le peloton s’annonce très serré entre McLaren, Racing Point, Ferrari et Renault, quatre équipes séparées par moins de dix points au championnat.
Les vainqueurs du Grand Prix d’Italie
Année | Circuit | Vainqueur | Équipe | Moteur |
---|---|---|---|---|
2019 | Monza | Charles Leclerc | Ferrari | Ferrari |
2018 | Monza | Lewis Hamilton | Mercedes | Mercedes |
2017 | Monza | Lewis Hamilton | Mercedes | Mercedes |
2016 | Monza | Nico Rosberg | Mercedes | Mercedes |
2015 | Monza | Lewis Hamilton | Mercedes | Mercedes |
2014 | Monza | Lewis Hamilton | Mercedes | Mercedes |
2013 | Monza | Sebastian Vettel | Red Bull | Renault |
2012 | Monza | Lewis Hamilton | McLaren | Mercedes |
2011 | Monza | Sebastian Vettel | Red Bull | Renault |
2010 | Monza | Fernando Alonso | Ferrari | Ferrari |
2009 | Monza | Rubens Barrichello | Brawn GP | Mercedes |
2008 | Monza | Sebastian Vettel | Toro Rosso | Ferrari |
2007 | Monza | Fernando Alonso | McLaren | Mercedes |
2006 | Monza | Michael Schumacher | Ferrari | Ferrari |
2005 | Monza | Juan Pablo Montoya | McLaren | Mercedes |
2004 | Monza | Rubens Barrichello | Ferrari | Ferrari |
2003 | Monza | Michael Schumacher | Ferrari | Ferrari |
2002 | Monza | Rubens Barrichello | Ferrari | Ferrari |
2001 | Monza | Juan Pablo Montoya | Williams | BMW |
2000 | Monza | Michael Schumacher | Ferrari | Ferrari |
1999 | Monza | Heinz-Harald Frentzen | Jordan | Mugen Honda |
1998 | Monza | Michael Schumacher | Ferrari | Ferrari |
1997 | Monza | David Coulthard | McLaren | Mercedes |
1996 | Monza | Michael Schumacher | Ferrari | Ferrari |
1995 | Monza | Johnny Herbert | Benetton | Renault |
1994 | Monza | Damon Hill | Williams | Renault |
1993 | Monza | Damon Hill | Williams | Renault |
1992 | Monza | Ayrton Senna | McLaren | Honda |
1991 | Monza | Nigel Mansell | Williams | Renault |
1990 | Monza | Ayrton Senna | McLaren | Honda |
1989 | Monza | Alain Prost | McLaren | Honda |
1988 | Monza | Gerhard Berger | Ferrari | Ferrari |
1987 | Monza | Nelson Piquet | Williams | Honda |
1986 | Monza | Nelson Piquet | Williams | Honda |
1985 | Monza | Alain Prost | McLaren | TAG |
1984 | Monza | Niki Lauda | McLaren | TAG |
1983 | Monza | Nelson Piquet | Brabham | BMW |
1982 | Monza | René Arnoux | Renault | Renault |
1981 | Monza | Alain Prost | Renault | Renault |
1980 | Monza | Nelson Piquet | Brabham | Ford |
1979 | Monza | Jody Scheckter | Ferrari | Ferrari |
1978 | Monza | Niki Lauda | Brabham | Alfa Romeo |
1977 | Monza | Mario Andretti | Lotus | Ford |
1976 | Monza | Ronnie Peterson | March | Ford |
1975 | Monza | Clay Regazzoni | Ferrari | Ferrari |
1974 | Monza | Ronnie Peterson | Lotus | Ford |
1973 | Monza | Ronnie Peterson | Lotus | Ford |
1972 | Monza | Emerson Fittipaldi | Lotus | Ford |
1971 | Monza | Peter Gethin | BRM | BRM |
1970 | Monza | Clay Regazzoni | Ferrari | Ferrari |
1969 | Monza | Jackie Stewart | Matra | Ford |
1968 | Monza | Denny Hulme | McLaren | Ford |
1967 | Monza | John Surtees | Honda | Honda |
1966 | Monza | Ludovico Scarfiotti | Ferrari | Ferrari |
1965 | Monza | Jackie Stewart | BRM | BRM |
1964 | Monza | John Surtees | Ferrari | Ferrari |
1963 | Monza | Jim Clark | Lotus | Climax |
1962 | Monza | Graham Hill | BRM | BRM |
1961 | Monza | Phil Hill | Ferrari | Ferrari |
1960 | Monza | Phil Hill | Ferrari | Ferrari |
1959 | Monza | Stirling Moss | Cooper | Climax |
1958 | Monza | Tony Brooks | Vanwall | Vanwall |
1957 | Monza | Stirling Moss | Vanwall | Vanwall |
1956 | Monza | Stirling Moss | Maserati | Maserati |
1955 | Monza | Juan Manuel Fangio | Mercedes | Mercedes |
1954 | Monza | Juan Manuel Fangio | Mercedes | Mercedes |
1953 | Monza | Juan Manuel Fangio | Maserati | Maserati |
1952 | Monza | Alberto Ascari | Ferrari | Ferrari |
1951 | Monza | Alberto Ascari | Ferrari | Ferrari |
1950 | Monza | Giuseppe Farina | Alfa Romeo | Alfa Romeo |
De la F1 à la piste : quand la passion du pilotage prend le dessus
Monza, temple de la vitesse et théâtre de duels mythiques en Formule 1, évoque immanquablement l’ivresse de la conduite et le frisson de la compétition. Mais la passion du pilotage ne se limite pas aux bolides de la catégorie reine. Nombreux sont ceux qui, inspirés par les exploits des champions, rêvent de s’élancer à leur tour sur les circuits, au volant de leur propre machine.
Assurance pour moto sur piste : rouler en toute sécurité
Que vous soyez un amateur de sensations fortes ou un pilote chevronné, la sécurité doit rester une priorité absolue. Avant de vous lancer sur la piste, il est crucial de bien vous protéger et de vous assurer que votre moto est en parfait état de marche.
Avant de vous élancer sur les plus beaux circuits d’Europe, connaître tout sur l’assurance moto pour piste est indispensable. Vous renseignez sur les assurances spécifiques à la pratique de la moto sur piste vous permettra de rouler l’esprit tranquille.
Choisir le bon circuit
L’Italie, avec ses tracés légendaires comme Monza, Imola ou encore le Mugello, offre un terrain de jeu idéal pour les passionnés de moto. Mais avant de choisir votre circuit, prenez le temps de bien vous renseigner sur ses caractéristiques : longueur, difficulté, type de revêtement… Il est important de choisir un circuit adapté à votre niveau de pilotage et à votre type de moto.
Se préparer pour la course sur piste
Rouler sur circuit exige une préparation physique et mentale spécifique. Veillez à être en bonne condition physique et à avoir une alimentation équilibrée. Entraînez-vous régulièrement pour améliorer votre endurance et votre concentration. Enfin, n’hésitez pas à suivre des cours de pilotage pour perfectionner votre technique et apprendre les règles de sécurité.
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