Pourquoi la pépite Russell est loin d’être la seule source des progrès de Williams F1

Capito revient sur diverses améliorations structurelles

Par Alexandre C.

30 septembre 2021 - 17:19
Pourquoi la pépite Russell est (...)

Si Williams a tant progressé cette année, et occupe actuellement la 8e place au classement des constructeurs devant Alfa Romeo, c’est bien sûr en bonne partie grâce au talent de George Russell, auteur d’un fantastique podium à Spa.

Mais il n’y a pas que George Russell dans la vie. La Williams a elle aussi bien progressé en performance pure, et le pari de rendre la voiture plus nerveuse (quitte à être plus sensible au vent) paie franchement du côté de Grove.

Jost Capito, le PDG de Williams, a aussi pointé du doigt un autre changement, plus structurel : l’organisation et la communication à Grove ont été aussi modifiées en profondeur… En creux, c’est bien sûr la gestion de l’équipe par Claire Williams qui en prend pour son grade.

L’équipe stratégique se sent aussi plus autorisée à prendre des risques, ce qui s’est avéré encore payant en Russie avec l’arrivée de la pluie.

« Nous avons changé notre organisation, nous avons changé la communication, nous avons changé les responsabilités. Nous travaillons davantage en équipe, nous avons changé notre stratégie et notre approche le week-end et nous sommes devenus un peu plus proactifs et agressifs - pas seulement défensifs. »

« Nous avons apporté plus de fierté dans l’équipe et nous avons dit que nous pouvions faire les choses différemment. »

« Nous pouvons essayer quelque chose que les autres ne peuvent peut-être pas essayer parce qu’ils sont devant et que ce serait risqué. Nous avons pris le risque à quelques reprises et ça a marché. »

« Cela montre à quel point nous nous sommes améliorés en tant qu’équipe en termes de communication. »

Capito donne un exemple concret de ces progrès généraux en matière de communication interne : les silos ont été abolis entre l’équipe d’usine et la piste.

« Les groupes travaillent plus étroitement ensemble. Avant, il y avait un groupe d’ingénieurs à la piste et un autre à la maison. »

Autre élément fondateur : l’arrivée d’un directeur technique en la personne de François-Xavier Demaison, avec qui Capito avait déjà travaillé chez Volkswagen. Car rappelons que jusqu’à l’arrivée du Français, le poste de Paddy Lowe était demeuré vacant...

« Et maintenant tout fonctionne sous une seule direction technique - et cela manquait avant. »

« Je suis surpris de voir à quel point on peut rendre la voiture plus rapide sans vraiment l’améliorer. »

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