Pourquoi Enzo Ferrari ’aurait été impressionné’ par Schumacher
Montezemolo a été marqué par le comportement de l’Allemand
Luca di Montezemolo a été le président de Ferrari pendant de nombreuses années, dont celles de domination de Michael Schumacher au sein de la Scuderia, entre 2000 et 2004. Il révèle qu’il est encore aujourd’hui très attaché à ce qu’apportait Schumacher dans l’équipe, et à la relation qu’il avait avec l’Allemand.
"Lorsque je suis au bureau, Michael est toujours devant moi" a déclaré Montezemolo à la Gazzetta dello Sport. "Sur les murs, j’ai trois photos de moments vécus chez Ferrari : Jean Todt le soulevant après la victoire au championnat du monde à Suzuka en 2000, l’image de toute l’équipe avec la perruque rouge prise en Malaisie, et une accolade après le triomphe à Monza en 1996."
Revenu en 1991 chez Ferrari, Montezemolo a été l’artisan du succès de la Scuderia dans les années 90 et 2000 en recrutant d’abord Jean Todt, puis de nombreux ingénieurs. Pour aller chercher Schumacher, il a en revanche missionné Niki Lauda.
"Lorsque je suis revenu chez Ferrari, l’objectif était de reconstruire l’équipe. J’ai dû engager de bonnes personnes pour planifier un cycle gagnant et créer un bon climat dans l’entreprise. J’ai engagé Jean Todt parce que je n’aimais pas les mercenaires et qu’il avait passé toute sa carrière comme dirigeant chez Peugeot."
"Ensuite sont arrivés Ross Brawn, Rory Byrne, Paolo Martinelli et Stefano Domenicali. A ce moment-là, et seulement à ce moment-là, il manquait un pilote capable de faire la différence. Suivant la leçon d’Enzo Ferrari de ne jamais s’exposer personnellement, j’ai demandé à Niki Lauda d’aller parler à Willi Weber, le manager de Schumi."
"Il a pris les premiers contacts et a ensuite transmis le dossier à Todt. Et finalement, Michael est venu me voir. Ce jeune Allemand ne connaissait pas le mythe Ferrari à 100 %. Mais il avait compris son importance lorsqu’il était en tête du GP d’Allemagne l’année précédente."
"À deux tours de la fin, il a cassé son moteur et Gerhard Berger a gagné en rouge. Il m’a avoué qu’il était très impressionné ’moi, un Allemand, sur mon circuit, je m’arrête pour une panne et je vois tout Hockenheim rempli de drapeaux Ferrari saluant un Autrichien’."
Montezemolo est persuadé qu’Enzo Ferrari aurait adoré Schumacher : "Il aurait été ravi. Parce qu’il aimait les pilotes qui poussaient toujours. Et il aurait été impressionné par son attachement aux mécaniciens. Même quand il s’est cassé la jambe à Silverstone, il n’a jamais dit un mot contre l’équipe. Et il aurait pu le faire."
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