Pour Steiner, les commissaires s’emmêlent de plus en plus les pinceaux avec les pénalités

‘La punition ne correspond pas tout le temps au crime’…

Par Alexandre C.

4 août 2020 - 13:46
Pour Steiner, les commissaires (…)

Au Grand Prix de Hongrie, Kevin Magnussen et Romain Grosjean avaient chacun écopé d’une pénalité de dix secondes pour aide au pilotage avant le départ : en effet, les deux pilotes avaient été priés par leur équipe de passer par le stand, afin de passer des intermédiaires aux tendres. Günther Steiner avait déjà jugé curieuse à l’époque une telle pénalité…

En Grande-Bretagne deux semaines suivantes, Günther Steiner n’a cette fois pas goûté la pénalité de 5 secondes infligée à Alexander Albon pour son dépassement osé, trop osé, sur Kevin Magnussen, juste avant la ligne de départ / arrivée – un endroit où personne ne double normalement.

Ces deux épisodes amènent le directeur de Haas F1 à la conclusion suivante : au niveau des pénalités, il faut tout changer !

« Je pense que le système de pénalités ne fonctionne pas bien. »

« En Hongrie, nous entrons dans les stands avant la course et nous nous pénalisons parce que nous devons prendre le départ dans la voie des stands et nous avons droit à 10 secondes. »

« Ici [à Silverstone], nous sommes éliminés dès le premier tour, et c’est évidemment la faute d’Albon, qui est pénalisé, mais c’est cinq secondes et nous sommes hors course. En Hongrie, nous n’avons causé de dégâts à personne et nous n’avons pas vraiment eu l’avantage parce que nous nous sommes pénalisés en prenant le départ dans la voie des stands. Nous avons parlé avec les pilotes, le règlement n’est pas très clair. »

« La punition ne correspond pas toujours au crime. »

A Silverstone, comme sur le Hungaroring, Haas a tenté une stratégie décalée, seul moyen de vraiment marquer des points : Romain Grosjean a été ainsi le seul à ne pas rentrer aux stands sous voiture de sécurité (avec Alexander Albon qui s’était déjà arrêté juste avant), pour finalement faire un premier relais de 35 tours en médiums.

Le pari n’a pas été payant : Grosjean est ressorti dernier du peloton et a fini la course très loin des points. Mais Günther Steiner ne regrette rien.

« Il semble que je me plaigne toujours, mais je pense qu’il y a des situations où nous sommes juste plus exposés à ces choses. »

« Nous avons pris une décision courageuse de rester en piste. Nous étions les seuls, mais cela a encore un peu mélangé les choses, vous savez. Je pense que nous n’essayons pas de rendre la course ennuyeuse ! »

« Nous prenons des décisions dont nous pouvons vivre avec les conséquences, mais nous n’aimons pas vivre avec les conséquences en obtenant des pénalités pour cela. »

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