Pour Red Bull, 2026 est un défi ’angoissant et agréable à la fois’
Horner profite du succès actuel en F1 en attendant
Combien de temps va durer la domination de Red Bull sur la Formule 1 ?
La question se pose souvent dans le paddock. Peut-on s’attendre à une bataille pour le titre avec une ou plusieurs équipes dès 2024 ? Voire 2025 ? Ou faudra-t-il attendre la saison 2026, avec de toutes nouvelles règles et un paramètre supplémentaire à gérer pour l’équipe autrichienne : l’arrivée de son propre V6 turbo hybride.
"Je ne sais pas quand cela s’arrêtera ou cela deviendra plus difficile. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, c’est la vie," admet Horner.
"Pour le moment, comme nous sommes heureux, nous ne voudrions pas que cette saison se termine. Ni même ce cycle de règles. Mais 2026 est le prochain chapitre pour nous et je ne pense pas que les gens comprennent à quel genre de défi nous sommes confrontés pour cette année-là."
"Devoir faire son propre moteur, c’est un pas dans l’inconnu. Même si nous avons rassemblé les meilleurs experts, les meilleurs outils, cela nous enlève un peu notre contrôle. Les grands constructeurs avaient des moyens colossaux pour préparer 2014 et seule Mercedes a réussi à avoir juste tout de suite."
"Cela vous donne donc l’ampleur du challenge à surmonter pour nous."
De l’incertitude à l’horizon donc, mais aussi de la confiance dans les capacités de Red Bull à réussir.
"Nous avons deux ans encore et l’équipe moteur s’attaque pleinement au nouveau concept depuis un bon bout de temps. Il en va de même pour le châssis qui devra l’intégrer, même si nous ne connaissons pas encore les règles précises."
"Dans 100 semaines, nous devrons quitter la voie des stands avec un tout nouveau design et un moteur qui tourne dedans. C’est angoissant et agréable à la fois. Nous sommes sur une bonne trajectoire avec des employés formidables et une culture formidable. J’ai déjà hâte d’y être mais en attendant nous profitons de nos succès."
Un avantage sur Ferrari selon Horner
Red Bull sera sur le même modèle que Ferrari en 2026 avec une F1 intégralement conçue au même endroit, châssis et moteur, sur le même campus.
Mais Horner affirme avoir un avantage : Ferrari n’a pas l’agilité de Red Bull en raison de l’interférence au sommet de l’entreprise et de la pression liée au fait de représenter l’Italie sur la scène nationale.
"Je pense que le plus gros problème pour Ferrari est que c’est une équipe nationale. Elle doit redevenir une équipe de course, elle a tout au même endroit, comme nous l’aurons bientôt et c’est une force. Mais c’est une institution en Italie et il y a probablement trop de monde au sommet. Tout le monde veut avoir son mot à dire."
"Vu de l’extérieur, l’une de nos forces est que nous avançons rapidement, que nous prenons des décisions et que nous nous y tenons. Et si nous prenons la mauvaise décision, nous changeons de décision."
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