Pour Leclerc, Ferrari va résoudre ses deux grandes faiblesses de 2023
Longs relais et usure des pneus
La Ferrari SF-24 est-elle à la hauteur des attentes et des enjeux en ce début d’année ?
Pour l’heure, il est encore bien trop tôt pour se prononcer. Charles Leclerc, même après deux jours de roulage, n’a pas d’idée précise sur la hiérarchie.
Au moins, la Scuderia semble être une voiture plus maniable, moins capricieuse que l’an dernier, poursuit le Monégasque.
« C’est comme à chaque test hivernal... ce qui veut dire que nous ne comprenons rien car pour l’instant, il est trop tôt pour le dire. Nous n’avons aucune idée des niveaux de carburant utilisés par les uns et les autres. »
« En termes de souplesse de conduite, la voiture est bien meilleure que l’année dernière. L’année dernière, après les essais, il était difficile de prendre une direction parce que nous ne savions pas ce que faisait la voiture. Nous nous mettions dans un virage et nous avions un survirage ou un sous-virage extrême, ce qui était un gros problème. »
De gros progrès sont attendus aussi sur l’usure des pneus et les longs relais, la faiblesse de Ferrari l’an dernier.
« Cette année, la voiture n’est pas comme ça, ce qui est un meilleur point de départ. Je pense que la souplesse de conduite va nous aider sur les longs relais. Je pense que pour la dégradation des pneus aussi, nous devrions être dans une bonne situation. »
« Nous progressons bien… »
« Une fois de plus, la voiture fait ce qu’elle doit faire, ce qui n’était pas le cas au début de l’année dernière. Je me souviens qu’après les premiers jours, j’étais beaucoup plus inquiet parce que c’était une voiture très, très compliquée à piloter. Cette année, c’est plus facile, donc ça part d’une meilleure base, mais il y a encore beaucoup de travail à faire. Pour l’instant, tout se passe comme prévu, c’est-à-dire que nous n’avons pas eu de mauvaises surprises au niveau du comportement de la voiture. »
Autre bonne nouvelle : de la soufflerie au simulateur et du simulateur à la piste, il n’y a pas eu de mauvaise surprise.
« La voiture se comporte comme dans le simulateur, c’est donc plutôt bon signe. »
« Après, en termes de compétitivité, il est trop tôt pour le dire. En soi, le fait que la voiture se comporte exactement comme dans le simulateur est une bonne nouvelle. Cela nous permet de développer la voiture dans le monde virtuel de Maranello, et c’est une bonne chose. »
« Nous avons trouvé toutes les réponses oui, parce qu’en fin de compte, nous sommes allés au bout de notre programme de roulage, ce qui est une bonne chose. Nous avons fait de gros changements sur la voiture, c’est ce sur quoi nous nous sommes concentrés ces deux premiers jours. Vendredi, nous irons peaufiner la voiture et entrer dans les détails, mais les premiers jours se sont bien déroulés pour l’instant. »
Charles Leclerc voit toujours Red Bull dominer...
Cependant Charles Leclerc reste lucide : Red Bull a continué d’impressionner la concurrence, notamment grâce à Max Verstappen durant le premier jour, et pourrait de nouveau dominer la compétition...
« Mon sentiment initial est que Red Bull reste malheureusement assez loin devant, et hier ils ont fait des temps au tour impressionnants. Mais ce n’est que mon sentiment, je ne regarde pas les données, parce qu’encore une fois, les données ne veulent pas dire grand-chose pour l’instant. »
Comme Leclerc, Cardile se veut rassurant
Le directeur technique en charge du châssis, Enrico Cardile, peut-il confirmer les vues de Charles Leclerc ? Cette Ferrari n’est peut-être pas la plus rapide de la grille, mais est-elle au moins une base très saine ?
« La voiture répond comme on s’y attendait. »
« Jusqu’à présent, en ce qui concerne les sensations de pilotage, tout correspond à nos attentes. Nous sommes donc satisfaits à cet égard. Il est très difficile de savoir où l’on se situe par rapport aux autres en fonction du timing, mais en ce qui concerne les réactions des pilotes, tout est bien aligné. Nous sommes heureux qu’ils n’aient pas eu de mauvaises surprises en faisant rouler la voiture sur la piste. C’est un bon point de départ. »
« Red Bull apparait rapide, oui. »
« Notre ambition est évidemment d’être compétitifs à chaque course et de nous battre pour les victoires, mais nous travaillons dans ce sens. »
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