Pour Hamilton, c’est clair : Vettel n’est plus le numéro 1 chez Ferrari

Il compare la relation Leclerc-Vettel à sa relation avec Alonso chez McLaren

Par Alexandre C.

10 octobre 2019 - 12:49
Pour Hamilton, c'est clair : (...)

Lewis Hamilton observe non sans un certain intérêt le duel interne, chez Ferrari, entre Sebastian Vettel et Charles Leclerc – duel interne qui a connu un nouvel épisode marquant à Sotchi, après la fameuse affaire de l’accord non respecté entre les deux pilotes au premier tour.

Sebastian Vettel a publiquement admis qu’il avait eu tort de ne pas obéir aux consignes de Ferrari, lui intimant l’ordre de relaisser passer Charles Leclerc. Selon Lewis Hamilton, cet épisode a démontré une chose : le pilote allemand n’est plus prophète en son écurie…

« C’est une dynamique intéressante. Parce que bien sûr, Seb était le pilote numéro 1, et maintenant, il ne l’est clairement plus. Si l’on observe la dynamique en cours, les perspectives, ils essaient de faire monter Charles en puissance. »

« Est-ce que c’est bien pour l’équipe ? Je ne sais pas. Mais ça a toujours été leur philosophie [chez Ferrari]. »

De son côté, chez Mercedes, c’est bien Lewis Hamilton qui clairement le numéro 1 face à Valtteri Bottas…

« Nous ne nous plaignons pas, parce que nous avons une bonne philosophie, qui fonctionne vraiment bien ; et nous ne prévoyons pas de la changer bientôt » poursuit le pilote Mercedes.

Que pense Lewis Hamilton de la méthode de travail adoptée par Ferrari au premier tour à Sotchi ?

« Si je suis en pole, ou si c’est Valtteri, au lieu de donner l’aspiration au 3e sur la grille, nous la donnons au 2e. Et donc il nous faut travailler en équipe dans ce scénario. On l’a fait à plusieurs reprises ces dernières années. Valtteri me couvrait à l’intérieur, je prenais l’aspiration, nous bloquions les positions et il gardait la tête. »

« Donc je comprends cette éthique de travail. Mais je pense que Charles avait dit ‘je te laisserai prendre l’aspiration’, et n’a pas fait de manœuvre pour se défendre, ce qu’il aurait dû faire. Vous ne pouvez abandonner une position et à attendre à ce qu’on vous la rende. »

La situation, chez Ferrari, apparaît si problématique à Hamilton qu’il la compare à sa cohabitation explosive avec Fernando Alonso, chez McLaren…

« Je n’étais pas si soutenu par l’autre côté du garage, car j’étais avec Fernando et il avait été embauché comme pilote numéro 1. Mais à la mi-saison, ils avaient changé cela. Il était toujours le numéro 1 parce qu’il était le pilote le mieux payé, mais ils nous ont donné, ensuite, le même matériel, la même quantité d’essence pour commencer une séance. Et puis la dynamique a tourné. Et ça ne s’est pas bien passé par l’équipe. »

« Je comprends cela, parce que vous voulez avoir des opportunités égales… Mais il y a des pilotes ayant toujours voulu un statut de numéro 1, c’est plus facile pour eux. »

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