Pour Albon, en 2026, Williams F1 pourrait refaire le coup de 2014
Le meilleur allié de Grove, son partenaire moteur ?
Si Alexander Albon a prolongé chez Williams F1, malgré sa cote très élevée dans le paddock, et si Carlos Sainz envisage aussi de poser ses bagages à Grove, c’est aussi (et peut-être surtout ?) parce que Williams pourra compter, en 2026, sur une unité de puissance Mercedes.
2026 verra l’entrée en vigueur de la nouvelle règlementation moteur, et le motoriste allemand pourrait être un des mieux placés pour être le plus performant d’emblée. Comparaison n’est pas raison, mais en 2014, pour le dernier grand chamboulement du règlement moteur, rappelons-nous que Mercedes F1 avait écrasé la concurrence…
Toto Wolff multiplie d’ailleurs les déclarations optimistes pour le règlement 2026 (même si c’est aussi pour tenter d’attirer Max Verstappen !)
« Les moteurs joueront un grand rôle en 2026 » a confirmé Alexander Albon, qui a donc les yeux rivés vers le moyen terme.
Albon pense que Mercedes F1 pourrait dominer en 2026, mais ce serait aussi forcément un bon signe pour la compétitivité de Williams F1…
« Peut-être qu’en 2026 nous aurons plus de retard sur une équipe de pointe comme Mercedes, avec un retard plus grand sur la première place. »
« J’espère que Mercedes aura un moteur puissant et une bonne efficacité de la batterie. »
« Cela pourrait jouer en notre faveur au classement des constructeurs, et nous rendre relativement compétitifs par rapport à d’autres équipes équipées d’autres moteurs. »
En 2026, la performance du châssis comptera bien sûr pour une large part de la performance : et c’est pourquoi James Vowles continue sa restructuration de l’équipe.
Cette restructuration devrait justement porter ses fruits en 2026 pour Alexander Albon… ou du moins en partie, car les étoiles ne seront pas encore toutes alignées pour Grove dans deux ans, vu le chantier qu’il reste à mener.
« Nous sommes encore en phase de construction et je ne pense pas que nous serons pleinement prêts en 2026 » poursuit Alexander Albon.
« Chaque équipe le dit, 2026 est un nouveau départ pour tout le monde, mais je pense que cela prendra un peu plus de temps pour nous. »
« Mais j’espère que notre unité de puissance pourra nous mettre sur un très bon élan. Et je me souviens un peu de 2014 – l’écart avec les meilleures voitures, à l’avant, pourrait être plus grand. »
« Mais cette situation nous mettrait dans une bonne position - et nous pouvons encore construire et développer et continuer à transformer d’ici là l’équipe. Et puis nous pourrons faire de plus grands pas en avant en 2027. »
Alexander Albon adresse donc un message clair à James Vowles : il vaut mieux sacrifier 2025 sur l’autel de 2026. Prioriser le moyen terme sur le court terme.
« Je préférerais sacrifier 2025 pour 2026 - et c’est en partie à cause des contrats à plus long terme, on n’est pas autant focalisé sur le court terme. »
« Vous ne voulez pas de succès à court terme si cela doit vous causer des souffrances plus tard, et en tant qu’équipe, nous devons penser davantage à l’avenir si nous voulons être au sommet. »
« Nous avons encore beaucoup à faire et ce sont de grands changements qui prendront du temps. »
La Williams F1, une question de poids…
Alexander Albon est-il donc prêt à prendre son mal en patience – pendant 18 longs mois… ?
Pour lui, Williams F1 trouvera de toute manière pas mal de temps au tour, du moment que sa voiture revienne au poids minimal autorisé…
« En termes de développement, c’est encore important [ce que nous pouvons faire en 2024] parce que les réglementations ne changent pas l’année prochaine, donc tout ce que vous gagnez cette année, vous le reportez à l’année prochaine. »
« La chose la plus importante pour nous en tant qu’équipe est de s’assurer que nous remplissions nos objectifs de réduction de poids, ce serait notre plus grand pas en avant. Si nous pouvons bien maîtriser les fondamentaux à ce niveau-là, nous allons faire un grand pas en avant en tant qu’équipe pour l’année prochaine. »
« Nous avons des évolutions qui arrivent et qui apportent aussi de la performance mais je dirais que la carotte en ce moment est plus orientée vers le poids de la voiture, plutôt que sur son aérodynamique. »
« Nous comparons les deux et voyons aussi financièrement ce qui a du sens. Perdre du poids n’est pas bon marché. »
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